Un détenu dénonce des violences policières pendant sa garde à vue et meurt en prison

Auteur(s)
La rédaction de France-Soir
Publié le 16 janvier 2019 - 14:33
Image
Un surveillant pénitentiaire marche dans les couloirs de la prison de Bourg-en-Bresse, le 27 novembre 2018
Crédits
© JEFF PACHOUD / AFP/Archives
Le détenu décédé avait dénoncé des violences policières lors de sa garde à vue.
© JEFF PACHOUD / AFP/Archives
Un détenu de 29 ans est décédé dans des circonstances troubles dans la nuit de jeudi à vendredi dernier à la maison d'arrêt d'Angers. Il avait dénoncé des violences policières lors de sa garde à vue.

Les circonstances du décès de ce détenu sont particulièrement floues. Un jeune homme de 29 ans est mort dans sa cellule de la maison d'arrêt d'Angers dans la nuit de jeudi 10 à vendredi 11. Une enquête a été ouverte par le procureur de la préfecture du Maine-et-Loire pour savoir ce qu’il s’est passé. En effet, ce décès pose question, et pour cause, l'individu s'était plaint de violences policières au cours de sa garde à vue.

Selon le journal Ouest-France, qui révèle l'information, la victime avait fait savoir qu'il avait été frappé par les forces de l'ordre lors de sa garde à vue au commissariat de Saumur entre le 9 et le 10 janvier dernier. Une plainte a été déposée pour violences policières selon le procureur de Saumur. Le magistrat a également fait savoir que l'Inspection générale des services de police (IGPN) a été saisie de l'affaire comme dans chaque cas de violences policières présumées.

Lire aussi - Gilet jaune dans le coma à Bordeaux: une enquête de l'IGPN ouverte

Le quotidien fait savoir que des expertises toxicologiques ont été ordonnées pour déterminer si une interaction médicamenteuse aurait pu provoqué la mort du détenu. La victime était un délinquant toxicomane au lourd dossier judiciaire.

"Selon un premier rapport du médecin légiste, il n’y a pas de lien entre la mort et les conditions d’interpellation. Il n’y a pas de lésion traumatique susceptible d’expliquer le décès", a assuré à Ouest-France le procureur d’Angers Yves Gambert.

Voir:

Gilet jaune dans le coma: les policiers ont-ils caché des preuves? (vidéo)

"Gilets jaunes" et brassards blanc: un service d'ordre pour éviter casse et "violences policières"

Violences policières: Didier A. aurait donné un coup de tête à une Gilet jaune

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Les dessins d'ARA

Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.