Un jeune gendarme se suicide avec son arme à la caserne de Rennes

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 27 mars 2018 - 14:01
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Huit membres des forces de l'ordre ont mis fin à leurs jours en une semaine
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Le gendarme s'est suicidé à la caserne de Rennes avec son arme de service.
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Un gendarme adjoint volontaire de 27 ans s'est suicidé lundi à Rennes, dans le logement qu'il occupait au sein de la caserne et avec son arme de service. Un drame qui s'ajoute à ceux que connaissent régulièrement les forces de l'ordre.

A la caserne et avec son arme de service. Un gendarme a mis fin à ses jours lundi 26 à Rennes (Ille-et-Vilaine), a fait savoir le parquet. Les motifs de ce geste désespéré ne sont pas encore connus au lendemain des faits. L'enquête devra notamment définir si l'environnement de travail a pu jouer un rôle dans la tragique décision du défunt.

Le jeune homme âgé de 27 ans était gendarme adjoint volontaire (GAV). Un statut ouvert à l'inscription pour les jeunes de 17 à 26 ans dont la mission est de seconder les sous-officier dans les missions de la gendarmerie. "Il acquiert ainsi une première expérience professionnelle précieuse dans la perspective d'une future carrière, en gendarmerie ou dans le civil" précise le site de la gendarmerie.

Il bénéficiait d'un logement au sein de la caserne. C'est dans cet appartement qu'il a décidé de mettre fin à ses jours avec son arme de service. "Nous sommes tous profondément marqués et nous vivons très douloureusement ce choix de ce jeune homme de nous quitter. Malgré la proximité de ses camarades de travail et de vie, nous n’avons pas su déceler son désarroi", s'est désolé le général Alain Pidoux, commandant de la région de gendarmerie de Bretagne.

Lire aussi: Policiers et gendarmes confrontés à une brutale vague de suicides

Le taux de suicide chez les policiers et gendarmes est préoccupant depuis des années. Et 2017 a été une année particulièrement noire avec au moins 65 membres des forces de l'ordre qui ont mis fin à leurs jours.

A la mi-décembre, Gérard Collomb avait reçu les directeurs généraux de la police nationale, de la gendarmerie nationale et de la sécurité intérieure afin que ceux-ci présentent "une évaluation des mesures mises en œuvre pour prévenir les suicides parmi les forces de l'ordre".

Les policiers sont plus touchés par ces drames avec 49 victimes sur les 65. Une différence qui reste nette même en tenant compte des d'effectifs (quelque 140.000 policiers nationaux et 20.000 municipaux contre moins de 100.000 gendarmes). Dans 50% des cas, l’acte est commis avec l’arme de service.

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