Un pédophile arrêté, il chasserait ses victimes mineures sur le jeu "Fortnite"
Les enquêteurs soupçonnent que le nombre de victimes s'élèverait à une vingtaine. Pour chacune, un point commun: le jeu Fortnite, là où Anthony Gene Thomas serait rentré en contact avec elles.
L'homme de 41 ans a été arrêté après avoir eu une relation sexuelle avec une jeune fille de 17 ans en Floride, le 25 août dernier. Le quadragénaire et sa victime resteront d'ailleurs en contact jusqu'au mois d'octobre lorsque l'affaire éclatera réellement. Les enquêteurs découvriront que le suspect avait sur son mobile des photos intimes et des vidéos pornographiques prises avec la jeune mineure.
Mais la police va découvrir que, derrière cette affaire banale en apparence, c'est peut-être un pédophile en série sur qui ils ont mis la main. Ils ont découvert en effet que l'homme était rentré en contact avec sa victime via Fortnite, un jeu très populaire qui compterait environ 200 millions d'utilisateurs à travers le monde. Il avait discuté longuement avec la jeune lycéenne, qui lui avait été présentée par un complice, allant jusqu'à lui offrir des cadeaux avant de la rencontrer et de coucher avec elle.
Lire aussi: Le jeu Fortnite, nouvelle cause de divorce
Or la police estime qu'il aurait pu agir de la même manière avec une vingtaine de mineurs, comme le rapporte la justice dans la presse locale (voir ici). "Cette affaire est troublante car elle implique de la pornographie infantile, mais aussi parce qu'un jeu en ligne populaire a été utilisé pour communiquer avec la victime", a déclaré Ashley Moody, procureur général de la Floride, dans un communiqué. "Nous avons des raisons de croire qu'il pourrait y avoir d'autres victimes (…) Les parents doivent savoirs que les prédateurs utiliseront tous les moyens possibles pour cibler et abuser d'un enfant".
Anthony Gene Thomas, de son côté, a été inculpé de 22 chefs d'accusation dans le dossier de la mineure de 17 ans.
Voir aussi:
La star du jeu vidéo "Fortnite" explique pourquoi il ne joue pas avec des femmes
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.