Un pédophile soupçonné d'abus sexuels sur une fillette... dans un parloir

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La rédaction de France-Soir
Publié le 16 avril 2019 - 16:51
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Prison de Saint-Maur (Indre), le 8 février 2019
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© GUILLAUME SOUVANT / AFP/Archives
L'homme purgeait une longue peine pour des actes pédophiles.
© GUILLAUME SOUVANT / AFP/Archives

Ce mardi 16, un détenu de 49 ans a été placé en garde à vue, accusé par une fille d'actes pédophiles commis dans une unité de vie familiale (UVF). Le quadragénaire purgeait une peine lourde pour des abus sexuels sur six enfants de son entourage.

Les actes dont l’homme est soupçonné semblent à peine croyables: un homme de 49 ans été placé en garde à vue pour des actes pédophiles présumés sur une petite fille. Mais ces actes portent une dimension particulièrement sordide: ils ont été commis en prison, lors de "parloirs familiaux". L’homme a en effet été condamné à une longue peine pour des actes de pédophilie.

C’est le site Objectif Gard qui dévoile l’information. Le quadragénaire a été placé en garde à vue ce mardi comme le précise une source syndicale. La fillette venait en effet le visiter à la maison d’arrêt de Nîmes (il a été depuis transféré à la prison de Muret, non loin de Toulouse) et a rapporté ensuite les faits. Les enquêteurs devront faire la lumière sur les circonstances exactes de ces abus dénoncés. Dans l’attente, l’homme reste présumé innocent.

Une chose semble acquise selon cette source médiatique: l’homme a bien reçu la visite de la fillette, dont l’âge n’est pas précisé, alors qu’il purge une peine de 20 ans de prison pour des abus pédophiles sur six enfants et préadolescents de son entourage.

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Selon l’ordonnance de mise en accusation devant les assises en 2013 (il a été condamné également en appel en 2015 à la même peine); l’individu qui a toujours nié les faits malgré les preuves accablantes est considéré par les psychiatres comme ayant une "dangerosité criminelle" importante avec un risque élevé de "réiteration de comportements pédophiles" et "une position de déni au sens psychiatrique du terme".

Un profil de prédateur sexuel qui ne semble pas avoir empêché l’accès à l’unité de vie familiale, des lieux où les détenus peuvent rencontrer des proches pour des durée longue avec la possibilité d’une intimité plus grande.

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