Un responsable de la DGSI suspecté de viol sur mineure et placé en détention
© PHILIPPE LOPEZ / AFP/ArchivesUn responsable local de la DGSI, les services de renseignements intérieurs français, a été placé en détention dans une sordide affaire de viol sur mineure. L'homme reconnaît les relations sexuelles mais nie leur caractère contraint.
C'est une affaire sordide qui entache aujourd'hui la DGSI et l'un de ses responsables locaux: le chef des services de renseignements intérieurs pour le département des Ardennes a été mis en examen et incarcéré dans une affaire de viol sur mineures.
En avril dernier, une jeune femme porte plainte contre ce policier de premier plan, spécialiste reconnu de la radicalisation islamiste et des filières de départ pour jeunes djihadistes. La plaignante explique avoir été victime d'un viol en 2015, alors qu'elle était mineure comme le rapporte le journal local L'Union-L'Ardennais mardi 25.
Les enquêteurs l'ont finalement placé en garde à vue et, saisissant son téléphone et son ordinateur, ont mis en évidence d'autres faits de pédopornographie qu'il a reconnu en partie. Cependant, l'homme nie tout caractère contraint assurant que les rapports étaient consentis. Il décrit d'ailleurs la plaignante comme étant "comme sa fille" entretenait avec elle une relation "incestueuse". Le policier de 57 ans nie par contre toute pénétration.
Lire aussi - Viols d'enfants en direct: le live-streaming pédopornographique explose
Ce fonctionnaire marié et père de famille a également admis des "consultations compulsives" de contenus pédopornographiques depuis quatre à cinq ans.
L'enquête est en cours pour savoir si le quinquagénaire, qui se décrit comme un "spécialiste de la manipulation", aurait fait d'autres victimes.
Voir aussi:
Vidéos pédopornographiques extrêmes: le sexagénaire condamné à de la prison ferme
Allemagne: lourdes peines contre les gérants d'une plateforme pédopornographique
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.
Tous les vendredis, recevez la newsletter hebdo de France-Soir
