Une femme en fauteuil roulant violée dans un centre de rééducation par un patient
Un homme a été placé en détention provisoire suite à une accusation de viol en juin dernier par une femme de 32 ans. La victime et l'homme qu'elle désigne étaient tous les deux en fauteuil roulant, et patients d'un centre de rééducation de la région parisienne.
Elle devait quitter le centre médicalisé deux jours plus tard: une femme de 32 ans a déposé plainte en juin dernier à la gendarmerie pour un viol subi dans les murs du centre de rééducation de Jacques-Arnaud de Bouffémont dans le Val-d’Oise. Le suspect désigné est un autre patient.
Les faits se seraient déroulés dans la nuit du 5 au 6 juin. La victime déclarée, admise dans le centre au début de l’année après un accident de moto, ne pouvait toujours se déplacer qu’en fauteuil roulant, même si elle avait retrouvé l’usage de ses jambes après des mois passés allongée.
Comme le rapporte La Gazette du Val d’Oise (voir ici), un patient du même service, lui aussi dans un fauteuil roulant, se serait jeté sur la trentenaire, l’aurait maintenu par le coup avant de la violer et de repartir, laissant la malheureuse terrifiée.
Lire aussi - Viol en réunion par des rugbymen: bientôt la tenue d'un procès?
La jeune femme n’a pas évoqué immédiatement cette agression. Ce n’est que le lendemain, lors d’un entretien avec un psychologue, qu’elle va fondre en larmes et témoigner de sa nuit d’horreur.
Le violeur présumé, âgé de 30 ans, a été arrêté, placé en garde à vue puis en détention provisoire. Il a été mis en examen pour viol.
Toujours selon la presse locale, le centre de rééducation a refusé de réagir à cette affaire mais aussi au témoignage de la femme qui estime que d’autres agressions auraient été passées sous silence.
Voir aussi:
Nancy: les parents d'un bébé d'un an soupçonnés de viol, tortures et meurtre
Violée par 5 mineurs: le débat sur l'âge de la responsabilité pénale relancé en Allemagne
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.