Une jeune femme, piégée sur Facebook, victime d'un viol collectif sur le Champ de Mars de Paris
En détresse, elle cherchait certainement juste un ami. Une jeune femme a été sauvagement frappée, puis victime d'un viol collectif après que quatre hommes lui aient tendu ce qui apparaît comme un piège soigneusement préparé à l'avance dimanche 11 à Paris, a révélé jeudi 15 Le Parisien. Les forces de police sont mobilisées pour tenter de retrouver les agresseurs.
Tout a commencé dimanche dernier, dans l'après-midi. La jeune victime, tout juste majeure, rejoint dans le XVIIIe arrondissement de la capitale un garçon avec qui elle entretenait une correspondance amicale sur Facebook depuis plusieurs jours. Chassée quelques temps auparavant par sa mère du domicile familial situé en Seine-et-Marne suite à un différend, la jeune femme en détresse semble avoir été mise en confiance par le prédateur, qui l'a ensuite entraînée vers le Champ de Mars (VIIe arr.).
Car il s'agissait bien d'un homme ayant prévu et préparé l'agression. Lui et trois complices, tous âgés d'une vingtaine d'années, auraient ainsi prépositionné des couvertures dans un bosquet du célèbre jardin public, selon les premières constatations policières. Au fil de la soirée, les trois autres agresseurs ont ainsi rejoint le "rabatteur" et patiemment attendu leur heure, probablement guettant l'instant ou le Champ de Mars serait suffisamment déserté pour passer à l'action.
C'est aux alentours de 5h du matin qu'ils ont ainsi soudainement changé de comportement. "On te tue si tu ne viens pas faire la pute avec nous", lui auraient-ils notamment lancé avant de la frapper, de la bâillonner et de la violer.
C'est un couple de Canadiens qui passaient fortuitement par là, à l'occasion d'un footing matinal, qui a interrompu le cauchemar de la victime. "Sans eux, je ne sais pas si on aurait retrouvé la jeune fille vivante", a reconnu une source proche du dossier citée par Le Parisien. La police serait en possession d'éléments probants pour caractériser les faits, notamment des photos et images de vidéosurveillance, adresses web et physiques ainsi que d'ADN. Une importante opération de recherche a été lancée pour tenter de retrouver les suspects car il ressortirait des investigations qu'ils comptaient quitter la France pour l'Allemagne dès le lendemain de leur méfait.
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