Une mamie asphyxie, frappe et poignarde à mort sa petite-fille de 6 mois

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La rédaction de France-Soir
Publié le 29 janvier 2019 - 16:01
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Une balance de la justice
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© LOIC VENANCE / AFP
En 2015, prise d'un coup de folie, la mamie avait tué sa petite-fille de 6 mois en la poignardant à 32 reprises.
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En Indre-et-Loire, la mamie de 56 ans qui a tué sa petite-fille de 6 mois connaîtra mercredi 30 le verdict de son procès. En 2015, alors qu'elle traversait une grave dépression, elle avait asphyxié et frappé la fillette à la tête avant de la poignarder à mort.

Une femme de 56 ans est jugée cette semaine par la cour d'assises d'Indre-et-Loire pour le meurtre de sa petite-fille, un bébé de 6 mois qu'elle a sauvagement assassiné en 2015, alors qu'elle-même traversait un grave épisode dépressif.

Cette mamie était venue garder l'enfant au domicile de sa propre fille le 20 avril 2015 à Tours-Nord. Les parents étaient sortis pour l'après-midi et avaient donc laissé seule leur fille avant sa grand-mère.

Cette dernière était en arrêt-maladie suite à une rechute dans sa dépression (elle avait déjà traversé une période très difficile au début des années 2000 suite à d'importants problèmes d'argent).

Elle avait même tenté de se suicider seulement un mois après la naissance de sa petite-fille, selon le récit des faits rapportés par La Nouvelle République.

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Ce jour-là, elle a asphyxié la fillette, l'a violemment frappée à la tête avant de la poignarder à mort. Le petit corps de l'enfant a été retrouvé baignant dans son sang et lardé de 32 coups de couteau. Un infanticide d'une violence extrême que la grand-mère a tout de suite reconnu, l'expliquant par un coup de folie.

Lors de l'audience de lundi 28, les experts psychiatriques qui ont examiné l'accusée ont souligné une altération évidente du discernement.

La mère de la petite-fille, qui vit un cauchemar depuis bientôt quatre ans, attend désormais le verdict mercredi. A la barre, lundi, elle s'est adressée une dernière fois à sa propre mère: "Nous avions confiance en toi. Nous pensions que tu allais mieux, beaucoup mieux. Je n’ai plus de fille, je n’ai plus de mère. C’est une double peine. Pourquoi prendre la vie d’un bébé si c’était la tienne qui ne te convenait pas?".

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