Une mère, qui vendait du sexe en ligne, accusée de maltraitance sur son bébé
Une mère de famille de 23 ans passe cette semaine devant le tribunal de Plymouth (Angleterre) car elle est accusée de violences sur son enfant, qu'elle aurait laissé pour mort alors qu'il avait été victime d'une fracture du crâne et de côtes cassées, quand il n'avait que trois mois en septembre 2016.
Cette jeune femme, étudiante en droit, n'est pas la seule sur le banc des accusés. Son compagnon, et père du bébé, est aussi jugé pour maltraitance.
Mais la personnalité et le profil "atypique" de la mère retenait en début de semaine toute l'attention du jury. En effet, en parallèle de ses études, cette femme avait une activité d'escort girl et vendait notamment du sexe en ligne.
Lire aussi: ses parents se disputent, un bébé victime d'une fracture du crâne
Elle avait même un site sur lequel elle se décrivait comme "sexuellement aventureuse", selon le Plymouth Herald.
Pour les différents services sexuels qu'elle proposait, les tarifs allaient de 95 livres (environ 107 euros) à 850 livres (plus de 950 euros).
L'accusée, qui s'appelle Elizabeth Wilkins, a nié les faits qui lui sont reprochés.
Erick Vanselow, le père de l'enfant, âgé d'une trentaine d'années, a également nié avoir violenté son fils.
C'est lui qui a emmené le bébé à l'hôpital après la fracture du crâne. Il a déclaré au personnel médical qu'il le tenait dans ses bras quand il lui a échappé et s'est cogné la tête sur un rebord en plastique.
Mais le procureur a déclaré que c'était impossible qu'Erick Vanselow soit responsable des blessures -qui ne peuvent avoir été causées accidentellement- puisqu'il n'était même pas en ville au moment des faits.
Et aussi:
Pour ne pas perdre la garde, elle jette son bébé du 7e étage
Seine-et-Marne: elle se suicide en se jetant sous un train avec son bébé
Elle s'absente pour faire une course, le train part avec son bébé
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.