Une mère, qui vendait du sexe en ligne, accusée de maltraitance sur son bébé

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La rédaction de France-Soir
Publié le 14 septembre 2018 - 14:59
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Un bébé est né dans le RER A station Auber
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© DIDIER PALLAGES / AFP
Une mère de famille est jugée cette semaine par le tribunal de Plymouth (Angleterre) pour maltraitance sur son bébé.
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Une jeune femme Britannique de 23 ans, mère de famille, et qui vendait du sexe en ligne, est jugée cette semaine pour maltraitance sur son bébé. En 2016, l'enfant avait été hospitalisé après une fracture du crâne, mais aurait été victime de violences dès sa naissance.

Une mère de famille de 23 ans passe cette semaine devant le tribunal de Plymouth (Angleterre) car elle est accusée de violences sur son enfant, qu'elle aurait laissé pour mort alors qu'il avait été victime d'une fracture du crâne et de côtes cassées, quand il n'avait que trois mois en septembre 2016.

Cette jeune femme, étudiante en droit, n'est pas la seule sur le banc des accusés. Son compagnon, et père du bébé, est aussi jugé pour maltraitance.

Mais la personnalité et le profil "atypique" de la mère retenait en début de semaine toute l'attention du jury. En effet, en parallèle de ses études, cette femme avait une activité d'escort girl et vendait notamment du sexe en ligne.

Lire aussi: ses parents se disputent, un bébé victime d'une fracture du crâne

Elle avait même un site sur lequel elle se décrivait comme "sexuellement aventureuse", selon le Plymouth Herald.

Pour les différents services sexuels qu'elle proposait, les tarifs allaient de 95 livres (environ 107 euros) à 850 livres (plus de 950 euros).

L'accusée, qui s'appelle Elizabeth Wilkins, a nié les faits qui lui sont reprochés.

Erick Vanselow, le père de l'enfant, âgé d'une trentaine d'années, a également nié avoir violenté son fils.

C'est lui qui a emmené le bébé à l'hôpital après la fracture du crâne. Il a déclaré au personnel médical qu'il le tenait dans ses bras quand il lui a échappé et s'est cogné la tête sur un rebord en plastique.

Mais le procureur a déclaré que c'était impossible qu'Erick Vanselow soit responsable des blessures -qui ne peuvent avoir été causées accidentellement- puisqu'il n'était même pas en ville au moment des faits.

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