Versailles : un mari qui avait poignardé sa femme abattu par la police
Un policier a abattu, dans la nuit de mercredi 17 à jeudi 18 à Versailles, un homme de 48 ans qui menaçait les forces de l'ordre avec le couteau qui lui avait vraisemblablement servi à blesser sa compagne.
L'individu a refusé d'obéir aux injonctions de policiers. Un mari violent, qui avait poignardé sa femme à deux reprises, a été abattu par les forces de l'ordre dans la nuit de mercredi à ce jeudi à Versailles à proximité du château. C'est la victime qui a prévenu les forces de l'ordre.
Selon le journal Le Parisien, qui rapporte l'information, suite à l'appel d'une femme qui disait avoir été poignardée par son époux, un équipage de police se présente au niveau de la rue Montbauron. Les policiers découvrent une femme présentant deux blessures à l’épaule et à la jambe.
Lire aussi – 109 féminicides en 2017, déjà 30 en 2019: vers une année noire?
"Les fonctionnaires arrivent rapidement sur le palier et voient le suspect dans le couloir qui mène à l’appartement. Il tient dans sa main un couteau avec une lame d’une longueur de vingt centimètres", raconte le quotidien. Les policiers lui ont alors intimé l'ordre de lâcher son arme. Il refuse et s’avance vers les fonctionnaires, menaçant. L’un sort son pistolet à impulsions électriques et tire. "Mais si les aiguillons accrochent bien le corps de l’homme au couteau, l’électricité qui devait passer dans son corps et l’immobiliser n’a aucun effet", a précisé une source policière au Parisien.
En dernier recours, un policier sort son arme de service et procède aux sommations d'usage qui ne sont pas suivi d'effets. Le brigadier ouvre alors le feu à deux reprises, touchant l'individu à l’abdomen et sur le haut du thorax, proche de l’épaule gauche. Les policiers préviennent les secours. Ces derniers prennent en charge les deux blessés.
La victime est transportée à l’hôpital André-Mignot du Chesnay où elle est prise en charge par le corps médical. Ses jours ne sont pas en danger. Le mari violent va, quant à lui, succomber à ses blessures.
L’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie. C’est systématiquement le cas lorsqu’un policier fait usage de son arme de service. Elle devra vérifier si l’agent a bien respecté les procédures et agi dans le cadre de la légitime défense.
Voir:
Féminicides: "Chaque année, l'équivalent de la tuerie du 13-Novembre" (mère d'une victime)
Var: il tue sa femme après le départ des gendarmes qui la protégeaient
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.