Vététiste blessé durant une chasse au sanglier : une enquête ouverte

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La rédaction de France-Soir
Publié le 26 décembre 2018 - 11:41
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Le vote des chasseurs n'est plus incarné par un parti politique, comme le CPNT, depuis que sa fédération a fait le choix en 2002 du lobbying pour monnayer son soutien, et se rapprocher l'an dernier d'
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© PASCAL POCHARD CASABIANCA / AFP/Archives
Un vététiste a été légèrement blessé par le tir d'un chasseur, dimanche en Dordogne.
© PASCAL POCHARD CASABIANCA / AFP/Archives
Une enquête a été ouverte après qu'un vététiste a été légèrement blessé par un chasseur lors d'une battue au sanglier, dimanche en Dordogne. La balle aurait pu ricocher sur l'animal avant de toucher le cycliste.

Un vététiste a été blessé par balle dimanche 23 en Dordogne, lors d'une chasse au sanglier. Une enquête a été ouverte pour déterminer l'éventuelle responsabilité du chasseur, lequel invoque un ricochet pour expliquer l'accident.

Les faits se sont produits sur la commune d'Eglise-Neuve-d’Issac. Selon les premiers éléments rapportés, la balle a frôlé la jambe d'un cycliste qui passait par là au moment de la battue. Celui-ci s'en est sorti avec un simple hématome, une chance s'agissant d'une munition destinée au gros gibier.

L'accident risque d'alimenter le débat sur la cohabitation entre chasseurs et autres amateurs de loisirs de plein air, déjà ravivé par un autre accident de chasse, mortel, impliquant un vététiste et survenu en Haute-Savoie en octobre dernier.

Voir: Vététiste tué en Haute-Savoie - saison annulée et chasseurs sanctionnés

Une enquête a été ouverte par l'Office nationale la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) pour établir les circonstances de l'accident. Le chasseur aurait affirmé avoir bien visé un sanglier, mais la balle aurait ricoché.

Une thèse envisageable, ces animaux ayant un crâne particulièrement solide.  Les chasseurs sont cependant censés respecter des conditions de tir strictes pour limiter les risques. L'enquête devra définir si ces règles ont été observées.

Ce type d'accidents de chasse est particulièrement rare. La grande majorité des victimes sont en effet les chasseurs eux-mêmes ou les personnes les accompagnant. Par ailleurs, le nombre de victimes est en diminution nette depuis une vingtaine d'années. En revanche, les "incidents", dans lesquels personne n'a été blessé connaissent une hausse constante.

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