Vidéo d'un viol à Toulouse : la victime retrouvée, les auteurs recherchés
La vidéo montrant une femme victime d'un viol collectif, qui aurait eu lieu près d'une boîte de nuit de la région toulousaine, a circulé depuis lundi 17 sur les réseaux sociaux. Les autorités ont bloqué sa diffusion suite à de nombreux signalements d'internautes choqués. L'enquête pour identifier les auteurs est en cours.
La plateforme Pharos, qui gère les contenus illicites, a transmis le dossier au procureur de la République. La victime a pu être identifiée et devait être entendue mardi 18 par les enquêteurs.
Les images réparties sur trois vidéos montrent quatre hommes s'en prendre à la jeune femme, âgée de 19 ans selon les informations de France 3, qui relate également des phrases audibles au milieu des cris de la victime et des éclats de rire des agresseurs.
"Arrête de filmer, c'est un viol (...) c'est un viol, c'est un viol", peut-on ainsi entendre, preuve que ces individus avaient parfaitement conscience de ce qu'ils étaient en traine de faire. "Chacun son tour", lance un autre.
Voir: La vidéo d'un viol à Toulouse signalée: chasse à l'homme sur Internet
Les suspects en question n'avaient pas été identifiés ce mercredi 19. Les portraits de quatre hommes présentés comme les violeurs circulent depuis mardi sur les réseaux sociaux. Nul doute que les enquêteurs s'intéresseront à cette piste, mais celle-ci ne relève pour l'instant que de la rumeur, et ceux qui accusent sans preuve s'exposent à des poursuites.
"Le premier conseil si vous faites face à une vidéo de ce type et que vous connaissez l’un des protagonistes, soit la personne qui filme, soit une victime, c’est de se rendre au commissariat de police pour la signaler, et de ne pas diffuser cette vidéo sur les réseaux sociaux. En revanche, si vous faites face à ce type de vidéo et que vous ne connaissez aucun protagoniste, le réflexe est de le signaler très vite aux enquêteurs de la police sur la plateforme de signalement Pharos", a résumé au micro de France Bleu Charlotte Pasco, la responsable des réseaux sociaux pour la police nationale.
Le viol en réunion est punissable de 20 ans de prison.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.