Ville-Evrard : une mère soupçonnée d'empoisonner des enfants à la crèche

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La rédaction de France-Soir
Publié le 27 juillet 2018 - 16:33
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Un des deux agresseurs présumés d'un couple de policiers mercredi soir à Othis (Seine-et-Marne), hors de leur service, a été interpellé et placé en garde à vue, a-t-on appris vendredi de source proche
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© Philippe HUGUEN / AFP/Archives
La femme de ménage est soupçonnée d'avoir empoisonner des bébés dans une crèche.
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Une femme de ménage est soupçonnée d'avoir empoisonner des bébés dans la crèche d'un hôpital psychiatrique de Seine-Saint-Denis. Elle n'a pas pu expliquer son geste.

Les soupçons qui pèsent sur la mère de famille sont lourds. Une femme de 53 ans est suspectée d'avoir empoisonné des enfants dans la crèche de l’hôpital psychiatrique de Ville-Évrard en Seine-Saint-Denis.

Comme le révèle Le Point, cette femme est soupçonnée d’avoir introduit des somnifères dans le biberon de deux nourrissons de 16 et 9 mois confiés à la crèche de l’établissement, réservée aux enfants du personnel. Placée sous contrôle judiciaire, la suspecte, employée comme femme de ménage dans l'établissement hospitalier, a été suspendue de ses fonctions.

Voir - Villejuif: le stagiaire empoisonne ses collègues, 5 ans de prison

Le premier empoisonnement a eu lieu le 5 juin dernier. Le personnel de la crèche a fait appel à un médecin de l’hôpital car un enfant de 16 mois, après avoir pris son goûter, a été victime de pertes d’équilibre et de phases de somnolence. Pris en charge par les secours et conduit à l'hôpital Necker, les analyses ont révélé la présence de molécules d’un composant de puissants psychotropes: la benzodiazépine. Le 19 juin, c'est un enfant de 9 mois qui présente les mêmes symptômes. Egalement hospitalisé, les analyses montrent là-aussi la présence de benzodiazépine.

La crèche prend alors certaines mesures de sécurité, interdisant notamment aux parents d'entrer dans les locaux située dans une zone sécurisée de l'hôpital psychiatrique. Une enquête judiciaire est également ouverte pour comprendre comment cette substance chimique a pu se retrouver dans les biberons des enfants.

Après investigations, une femme de ménage a été particulièrement ciblée car elle avait obtenu une prescription de Havlane et Nordaz, des anxiolytiques contenant de la benzodiazépine. Au cours de sa garde à vue dans l'enquête sur les tentatives d'empoisonnement, elle a reconnu être "dépressive". "L'auteure présumée des faits a soutenu être totalement étrangère à ces tentatives d'empoisonnement, avant d'avouer entendre «parfois des voix (lui) parler»", précise l'hebdomadaire. Elle a été placée sous contrôle judiciaire et suspendue à titre conservatoire par l’hôpital.

A noter que la suspecte avait déjà été mise en examen, au mois de décembre 2012, après avoir très violemment agressé une retraitée, âgée de 68 ans, à son domicile de Neuilly-sur-Marne. Employée de maison chez la victime, elle s'en était prise à la vieille dame à grands coups de tesson de bouteille et de broche à viande pour lui dérober sa carte bancaire.

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