Viol, meurtre et nécrophilie sur une adolescente : la défense accuse les parents
Le procès du "meurtre de Wolverhampton park" qui a choqué le Royaume-Uni a débuté fin novembre. Un adolescent de 16 ans est accusé d'avoir violé, tué, puis couché avec le cadavre de la jeune Viktorija, 14 ans, dans un parc situé tout près du domicile de ses parents. C'est là qu'elle aurait été vue pour la dernière fois dans la soirée, deux jours avant la découverte du cadavre, en avril dernier.
Le jeune homme, dont l'identité est protégée par la loi britannique, aurait donné rendez-vous via Facebook à la victime sur les lieux du crime. Selon les expertises médicales, elle aurait eu le visage fracassé à coups de marteau. Mais alors que tout semblait désigner l'adolescent comme coupable, la défense a mis en cause les parents, et notamment le beau-père de la victime.
Voir: A 16 ans, accusé d'avoir violé et tué une ado de 14 ans et couché avec son cadavre
L'avocat a en effet affirmé que le sperme de ce dernier avait été retrouvé sur des vêtements que portaient la victime le soir du drame. Une trace ADN que le beau-père n'a pas été en mesure d'expliquer. "Est-ce que la vraie raison pour laquelle votre ADN a été retrouvé sur les sous-vêtements de Viktorija est que vous l'avez rencontrée dans le parc et que vous l'avez sexuellement agressée?", a questionné l'avocat. Il a également demandé à la mère si celle-ci couvrait son compagnon. Tous les deux ont dénoncé des accusations "absurdes".
Les affirmations de la défense interviennent alors que le ministère public avait de son côté affirmé que les preuves ADN démontreraient la culpabilité de l'accusé, qui a plaidé non-coupable.
Selon l'autopsie réalisée, Viktorija a été sodomisée de force avant de succomber des suites d'un traumatisme à la tête. Elle a ensuite été violée à nouveau. L'affaire a provoqué une vague d'indigniation et de soutien dans la région.
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