Violée, une fillette faisait "comme à la maison avec papa" avec ses camarades

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La rédaction de France-Soir
Publié le 19 octobre 2018 - 12:19
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Handicap à l'école: une association dénonce l'insuffisance de moyens
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© ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP/Archives
A sept et huit ans les deux sœurs violées par leur père n'étaient déjà plus vierges.
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Un père de famille a été mis en examen mardi pour viols et violences sur ses deux filles, âgées de sept et huit ans dans l'Aube. La plus âgée poussait les garçons de son école à l'embrasser à l'entrejambe, comme ce que son père lui faisait subir. La mère de famille est aussi poursuivie, elle était au courant des faits.

Ignorant la gravité des faits, elle faisait "comme à la maison avec papa". Un père de famille a été mis en examen mardi pour viols et violences sur ses deux fillettes de sept et huit ans mardi 16. Avec sa femme et ses quatre enfant, il vivait dans le sud de Troyes dans l'Aube.

Les faits ont été découverts en avril dernier au sein même de l'école primaire de l'Aube où était scolarisée la plus âgée des filles du couple. L'enfant, de seulement huit ans, avait insisté pour que l'un de ses camarades lui fasse un bisou à l'entrejambe.

Son enseignante est alors intervenue et a signalé aussitôt les faits à une assistante social de l'Aide Sociale à l'Enfance. Mais pourtant quelques jours plus tard, la petite fille a recommencé. Cette fois elle a embrassé un petit garçon sur la bouche en lui touchant le sexe.

L'enseignante s'est alors alarmé et lui a demandé pourquoi elle fait de pareilles choses. "Je fais comme à la maison avec papa", s'est-elle vu répondre.

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Un signalement est donc effectué par l'Aide sociale à l'Enfance et une enquête est confiée à la gendarmerie d'Evry-le-Châtel comme le rapporte L'Est Eclair. Les deux sœurs sont alors entendues et accompagnées par des psychiatres. En juillet elles ne confient rien de concluant. Il faudra attendre ce mois d'octobre pour que leurs langues se délient et leur témoignage s'avère glaçant.

La plus jeune a ainsi expliqué que son père la forçait à lui "toucher le zizi" et à l'embrasser. Elle s'est aussi souvenue avoir saigné après avoir été violée par son père: "Maman avait dû changer les draps".

Des examens menés sur les deux fillettes ont corroboré leurs témoignages: à sept et huit ans, elles ne sont déjà plus vierges.

Les premiers viols auraient eu lieu en 2012 et aurait perduré durant des années jusqu'en 2016 où les parents ont perdu la garde de leur quatre enfants. Les deux filles et deux garçons leur avaient été retirés suite à de gros problèmes financiers: sans le sous et endettés, l'électricité avait été coupée à leur domicile et les enfants placés.

Mardi, le père âgé de 42 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire. La mère de famille aussi a été mise en examen pour non-dénonciation de crimes, elle était semble-t-il au courant des atrocités que ses filles subissaient. Elle a été relâchée et placée sous contrôle judiciaire.

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