Vol MH370 : "La France sait des choses qu'elle ne peut pas dire"
Il y a quatre ans, jour pour jour, le vol MH370 de la Malaysia Airlines, qui partait de Kuala Lumpur en Malaisie pour rallier Pékin, disparaissait des radars sans laisser de traces, provoquant la mort présumée de 239 personnes. Ghyslain Wattrelos a perdu sa femme, Laurence, et deux de ses enfants, Hadrien et Ambre, au cours de ce qui apparaît désormais comme l'une des plus grandes énigmes aériennes de l'histoire.
Aucun morceau de l'appareil n'a été trouvé dans la zone de recherches de 120.000 km2 explorée dans le sud de l'océan Indien au large de l'Australie, sur la base d'analyses satellites de la trajectoire possible de l'appareil après qu'il a dévié de sa route théorique.
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Ghyslain Wattrelos a décidé de raconter son histoire dans un livre Vol MH370, une vie détournée paru aux éditions Flammarion pour tenter de faire éclater la vérité. En effet, ce père de famille brisé estime que "la version officielle n'apporte aucune réponse" dans un long entretien au Figaro. Il a passé des mois à étudier le dossier, à explorer toutes les pistes, à se confronter à toutes les théories.
"Même dans l'hypothèse d'un détournement, et que l'avion aurait volontairement coupé tout moyen de communication, il n'y a que les contrôleurs civils qui ne détectent plus l'appareil. Des radars militaires sont en revanche prévus pour ça. Sept pays auraient dû capter l'avion sur leurs radars, comme l'Australie, sans compter les États-Unis et la Chine qui surveillent la zone. Donc arrêtons de dire n'importe quoi", précise-t-il. Et d'ajouter: "La France sait des choses qu'elle ne peut pas dire", soulignant que "le silence de l'État est extrêmement perturbant, c'est un signe d'une grande gêne vis-à-vis de cette histoire".
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Dans son ouvrage, Ghylain Wattrelors se fait encore plus catégorique "soit il (a été) abattu volontairement -il y a quelque chose ou quelqu’un dans l’avion qui ne (devait) pas arriver à Pékin- soit il y a (eu) une bavure militaire. En tout cas, ce n’est pas un accident".
L'homme de 53 ans se doit de donner des réponses à Alexandre, son fils de 25 ans qui n'était pas dans l'avion. "C'est un combat que je vais gagner, parce que je suis persuadé qu'il y a des tas de gens qui savent quelque chose. Un jour, il y a quelqu'un qui va parler".
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