Yvelines : un homosexuel violemment tabassé par un ado de 17 ans
Un jeune homme a été violement agressé à Chanteloup-les-Vignes dans les Yvelines en raison de son orientation sexuelle fin février. Son agresseur présumé a été interpellé.
Les faits reprochés à l'individu sont d'une extrême gravité. Un jeune homme de 17 ans est soupçonné d'avoir frappé avec une extrême violence un autre jeune en raison de son orientation sexuelle à Chanteloup-les-Vignes dans les Yvelines. Il été déféré ce jeudi devant un juge pour enfants de Rouen et pourrait être mis en examen dans la foulée.
Comme l'explique le Parisien, qui révèle l'information, les faits ont eu lieu le 2 février dernier au sein de la cité de la Noé, un quartier populaire. "Ils se connaissaient pour avoir fréquenté le même établissement scolaire. Et notre victime ne cache à personne dans la cité ses préférences sexuelles. Ce jeune avait subi jusqu’à présent quelques insultes. Mais il était parvenu à gérer ces agressions verbales", a expliqué une source proche de l'affaire au quotidien. Le jour des faits, le jeune de 17 ans multiplie les remarques homophobes et les menaces avant de se jeter sur sa victime et de lui infliger une série de coups de poing au visage. Le jeune homme de 18 ans a également été frappé d'un coup de pied une fois au sol.
Lire aussi - Agression homophobe présumée d'un couple de femmes à Lyon
Prévenus, police et pompiers sont rapidement arrivés sur place. Les seconds ont pris la victime en charge qui se trouvait dans un état grave: elle a reçu 30 jours d’incapacité totale de travail (ITT) et souffre encore d’un grave traumatisme psychologique. Les premiers ont tenté de mettre la main sur l'agresseur mais celui-ci avait pris la fuite avant leur arrivée.
Les enquêteurs ont toutefois fini par interpeller l'auteur présumé des faits malgré l'omerta qui règne dans le quartier. Il s'est rapidement arrivé que l'individu, délinquant récidiviste, était interdit de séjour dans la ville des faits. En garde à vue, il a nié être l'auteur des violences bien qu'il a été reconnu par sa victime.
Voir:
Lyon: prison ferme pour une agression homophobe
"Ligue du LOL": après la misogynie, les dérapages homophobes
Triple agression homophobe devant un bar gay à Bordeaux, 2 plaintes déposées
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.