Yvelines : un livreur accusé de viol sur une cliente déficiente mentale

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La rédaction de France-Soir
Publié le 17 avril 2019 - 13:25
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Philippe Gillet, exploitant agricole de 46 ans, a été condamné mercredi par la cour d'assises des Ardennes à 22 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de son ex-petite amie, disparue en 2013, et
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© LOIC VENANCE / AFP/Archives
Le livreur suspecté de viol sur personne vulnérable a été mis en examen.
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Une jeune femme souffrant d'un léger retard mental a accusé en février dernier de viol un livreur qui était venu chez elle. D'abord laissé en liberté le suspect, qui évoque une relation consentie, a été mis en examen mardi après la découverte de nouveaux éléments.

La jeune femme accuse le livreur de l'avoir ligotée et violée, lui évoque un rapport consenti. Un homme de 21 ans a été interpellé fin février avant d'être relâché, mais a de nouveau été placé en garde à vue puis mis en examen mardi 16 à la lumière de nouveaux éléments.

Selon la victime, du même âge que le suspect et souffrant d'un léger retard mental, l'homme -étudiant en ingénierie travaillant pour payer ses études- s'était présenté chez elle, à Plaisir (Yvelines) pour lui livrer une commande de produits alimentaires, rapporte Le Parisien.

Voir: Viol dans les eaux internationales: le juge obligé de relâcher le suspect

Là, il lui aurait entravé les mains et les pieds avant de la violer, puis serait simplement reparti, selon les propos de la victime présumée. Elle a subi dans la foulée un examen médical qui a confirmé qu'elle venait d'avoir un rapport sexuel et a relevé des ecchymoses aux coudes, mais il n'aurait pas permis d'établir si ce rapport était consenti ou non.

Placé en garde à vue, l'individu a reconnu avoir eu une relation sexuelle consentie avec la plaignante. Il a même présenté aux enquêteurs un texto dans lequel la jeune femme lui avait proposé de "dormir" chez elle. Le jeune homme au casier judiciaire vierge a été laissé libre en attendant la suite des investigations.

Mais dans les semaines qui ont suivi, l'ADN du suspect a été retrouvé sur un lacet, lequel aurait pu servir à ligoter la jeune femme. Cet élément a conduit à la mise ne examen de l'individu pour viol sur une personne vulnérable, des faits punissables de 20 ans de prison.

Lire aussi:

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