Vague de suicides dans la police : 3 morts en 24 heures
C'est une série noire sur un intervalle de temps très bref qui vient d'endeuiller la police française. Comme le rapporte le site spécialisé Actu 17 (voir ici), trois agents des forces de l'ordre se sont suicidés en l'espace de 24 heures.
Mardi 15, un gardien de la paix de la Brigade anti-criminalité (BAC) de l'Haÿ-les-Roses dans le Val-de-Marne s'est donné la mort avec son arme de service. Agé de 26 ans et père de famille, il a été retrouvé mort à son domicile de Brunoy dans l'Essonne.
Ce mercredi 16 à 6h30, c'est un CRS de Saint-Omer (Pas-de-Calais) qui s'est suicidé, lui aussi avec son arme de service. Actu 17 relate un troisième cas, toujours ce mercredi 16 visiblement, d'un policier de 37 ans affecté à la Compagnie de sécurisation générale appartenant à la Brigade des réseaux franciliens (BRF, en charge de la sécurité dans les transports en commun de la région parisienne). L'homme s'est tué avec son arme de service, à son domicile, sans précision du lieu.
Lire aussi - Gilets jaunes: le Préfet de police rappelle les conditions d'utilisation du Flashball
Le CRS qui s'est donné la mort dans le Pas-de-Calais, Stany Specq, avait également une activité politique au niveau local: conseiller municipal de Saint-Omer (il avait même été adjoint au maire entre 2008 et 2014) il était aussi référent La République en Marche dans le Pas-de-Calais.
En 2017, 35 policiers se sont donné la mort. Depuis le début de l'année, ils sont sept à s'être suicidés.
Voir aussi:
"Gilets jaunes": "La police n'a pas besoin de cagnotte", selon son patron
L'Intérieur confronté à une fronde dans la police dans le sillage des "gilets jaunes"
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.