Comment reconnaître les premiers symptômes du Sida ?
Depuis 1988, la journée internationale de lutte contre le Sida a lieu tous les 1er décembre. Ce vendredi ne déroge donc pas à cet événement, instauré par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Dans le monde, on estime que 36,7 millions de personnes vivent avec le VIH. En France, rien qu'en 2016, 6.000 individus ont découvert leur séropositivité, selon des données officielles communiquées par Santé publique France. Mais 25.000 personnes ignoreraient encore être contaminées.
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D'où la nécessité de procéder à des tests de dépistage réguliers, particulièrement lorsque l'on peut avoir des rapports sexuels à risques. C'est le dépistage ainsi que l'utilisation du préservatif qui sont toujours vivement défendus par les bénévoles lors des opérations de sensibilisation, comme celles organisées ce vendredi pour cette fameuse journée internationale de la maladie.
Mais malgré toute cette mobilisation, le Sida reste encore assez tabou et ses premiers symptômes méconnus.
Tout d'abord, il faut savoir que l'absence de symptômes physiques ne signifie pas l'absence de la maladie. Alors lorsque l'on a un doute ou que l'on a eu un rapport sexuel à risques, il faut faire le test (qui n'est efficace qu'au bout de trois semaines). Mais certains signes avant-coureurs peuvent aussi inciter une personne susceptible d'avoir été contaminée d'aller se faire dépister.
Les premiers symptômes du Sida s'apparentent à s'y méprendre à ceux d'un syndrome grippal ou d'une mononucléose: fièvre forte (supérieure à 38°), angine récurrente, ganglions. Et certaines fois, le malade peut aussi avoir des plaques rouges sur tout le corps, des maux de tête et mal au ventre, ainsi que des diarrhées, selon le site Sida Info Service. Attention toutefois, ces symptômes sont aussi ceux d'une infection virale classique. Il ne faut donc pas tarder à consulter un médecin avant de tomber dans l'hypocondrie.
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