Cueillette des champignons, apprendre à reconnaitre les espèces toxiques et mortelles !
La cueillette des champignons n’est pas sans risques pour les amateurs de mycologie. Et mieux vaut prévenir que guérir, alors avant d’attraper votre panier, prenez le temp de suivre ces quelques conseils.
Avec l’Automne, les passionnés de mycologie retrouvent le chemin des forêts, où ils peuvent s’adonner au plaisir de la cueillette des champignons. En revanche, les néophytes doivent se méfier de cette activité nature, qui n’est pas sans danger. Chaque année, une dizaine de décès est imputable à la consommation de champignons mortels, alors que plusieurs centaines d’intoxication sont également recensées.
La cueillette des champignons, une question de connaissances et d’expérience
Avant même d’apprendre à identifier les champignons toxiques ou mortels, mieux vaut bien connaitre les règles de base de cette passion mycologique. Un champignon comestible peut devenir toxique s’il est trop « mûr » puisque la putréfaction a alors déjà commencé. Il en sera de même si les champignons cueillis sont conservés trop longtemps dans un sac plastique, ou dans tout autre récipient. Les champignons doivent être nettoyés et consommés ou préparés (pour conservation notamment) dans les 24 heures suivant leur cueillette.
Odeur, taches brunes, ramollissement, … les signes de putréfaction des champignons sont nombreux et il faut donc apprendre à les reconnaitre.
Champignons mortels et toxiques, des menaces réelles clairement identifiées
Chaque année, de nouvelles espèces de champignons toxiques ou mortels sont identifiées. Si la couleur rouge peut faciliter l’identification de certains champignons toxiques comme l’amanite tue-mouches ou encore le bolet de Satan, d’autres champignons mortels en revanche sont plus difficilement reconnaissables.
Le plus mortel d’entre-eux, l’Amanite Phalloïde, est responsable à lui-seul de plus de 90 % des décès. Ce champignon commun de nos forêts reste délicat à reconnaitre, et il faut pouvoir s’appuyer sur sa propre expérience ou ne pas hésiter à faire appel à un spécialiste reconnu (mycologue confirmé, pharmacien, …)
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