Dépression hivernale : l'excès de sucre pendant les fêtes aggrave les symptômes
Voici une de ces études dont on se passerait bien à l’approche des fêtes de fin d’année mais qui mérite cependant d’être relayée car ce qu’elle révèle est important : manger trop de sucre en hiver est un facteur aggravant de la dépression saisonnière.
Si l’on est tenté à la saison froide – et plus encore pendant les fêtes – de chercher du réconfort dans les sucreries, on risque finalement surtout d’aggraver les symptômes de la dépression hivernale dont beaucoup d'entre nous souffrons. Selon une équipe de psychologues de l’Université du Kansas, la combinaison d’une forte consommation de sucre, de journées plus sombres et de changements d’habitudes de sommeil associées à l’hiver aurait un effet néfaste sur notre santé mentale.
En hiver, entre 5 et 10% de la population serait ainsi victime d’un épisode de dépression clinique. Et jusqu’à 30% d’entre nous ressent au moins quelques-uns des symptômes de la dépression hivernale. Or l’une des caractéristiques de celle-ci, c’est qu’elle pousse à la consommation de sucre. Mais si un marron glacé, une petite part de bûche en plus et quelques chocolats semblent améliorer temporairement notre humeur, ils les aggravent aussi. Car les conséquences physiologique d’un excès de sucre répété sont connues : « Ils peuvent produire des réactions chimiques qui mettent le cerveau dans un état d’anxiété, de stress et de dépression. Ils sont aussi hautement inflammatoires », explique le professeur Illardi dans la revue Medical Hypothesis.
Sans oublier qu’une consommation de sucre trop élevé affecte notre microbiome intestinal qui est déséquilibré par le développement à l’excès de certains microbes parasites qui s’en nourrissent. Selon l’OMS, notre consommation de sucre quotidienne ne devrait pas excéder 25 grammes (soit environ 6 cuillères à café). Elle avoisine aujourd’hui près de 100 grammes en moyenne par habitant des pays industrialisés.
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