Vaccin anti-Covid-19 : une étude du Lancet montre l'érosion immunitaire des personnes vaccinées au fil des mois

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FranceSoir
Publié le 18 novembre 2022 - 12:30
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Flacons de vaccins anti-Covid-19
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Flacons de vaccins anti-Covid-19
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En février 2022, paraissait une étude du Lancet sur l'efficacité des vaccins contre le Covid-19 et la diminution de l'immunité des personnes vaccinées au fil du temps. Menée en Suède auprès de 1,6 million d'individus pendant neuf mois, l'étude a montré que la protection conférée par le vaccin contre le Covid-19 symptomatique diminuait assez rapidement et qu'au bout de six mois, les personnes les plus vulnérables du groupe des vaccinés pourraient être plus exposées au virus que leurs homologues non vaccinés. À l'heure où la plupart des pays industrialisés viennent de lancer leur politique vaccinale de rappel, il nous a semblé utile de revenir sur ce document même s'il date déjà de quelques mois.

L’étude du Lancet

En février 2022, la revue The Lancet a fait paraître une publication intitulée « Risk of infection, hospitalisation, and death up to 9 months after a second dose of Covid-19 vaccine: a retrospective, total population cohort study in Sweden » dont l’objet d’étude est l’évaluation de l’efficacité des vaccins contre le Covid-19 au cours des neuf mois qui ont suivi la deuxième injection.

S’il existe quelques différences en fonction du vaccin choisi, les résultats de l’étude montrent une diminution progressive de l’efficacité vaccinale pour tous les vaccins quelle que soit la marque.

Immédiatement après la deuxième dose, les personnes vaccinées semblent être mieux protégées contre le Covid-19 que les personnes non-vaccinées. Cependant, au-delà de six mois et plus encore à partir de huit mois, les chiffres évoluent et peuvent montrer chez certaines personnes vulnérables une efficacité non significative, voire une efficacité négative. Les chiffres les plus alarmants se retrouvent chez les sujets les plus fragiles, à savoir les personnes de plus de 80 ans ou celles qui présentent des commorbidités.

 

Courbe d'efficacité des vaccins au cours des mois (Voir annexe 2 de l'étude)

Courbe d'efficacité du vaccin au cours des mois

 

L’analyse de Kenji Yamamoto

Dans le Virology Journal, Kenji Yamamoto a publié le 5 juin 2022 une lettre dans laquelle il donne son interprétation de cette étude du Lancet. À la lecture des résultats, il confirme que l’efficacité des vaccins diminue avec le temps et que « la fonction immunitaire des individus vaccinés huit mois après l'administration de deux doses de vaccin Covid-19 était inférieure à celle des individus non vaccinés ».

Avant de s’attaquer aux causes, il rappelle également que plusieurs agences ont déclaré qu’il n’était pas possible d’effectuer des injections de rappel fréquentes contre le Covid-19.

« Selon les recommandations de l'Agence européenne des médicaments, des injections de rappel fréquentes du Covid-19 pourraient avoir un effet négatif sur la réponse immunitaire et ne sont peut-être pas réalisables [2]. Plusieurs pays, dont Israël, le Chili et la Suède, proposent la quatrième dose uniquement aux personnes âgées et à d'autres groupes plutôt qu'à tous les individus », a rappelé le chercheur dans sa lettre.

Puis le chercheur revient sur les facteurs qui ont pu conduire à une diminution de l’immunité des patients qui avaient reçu le vaccin.

D’abord, le ribonucléoside modifiée N1 méthylpseudouridine utilisée comme substitut de l’uracile dans le code génétique peut, selon lui, induire l’activation des cellules T régulatrices, ce qui produit une baisse de l’immunité cellulaire. De son côté, la protéine de pointe Spike qui ne se dégrade pas immédiatement après l’administration de l’ARNm pourrait selon lui endommager l’immunité. Présente dans les exosomes (complexe de protéiques présents au sein de cellules de l’organisme et dont la fonction principale est de dégrader les molécules d’ARN porteuses d’anomalies), la protéine Spike peut circuler dans l’organisme pendant plus de quatre mois. Cependant, celle-ci ne peut expliquer tous les problèmes tandis que des études effectuées in vivo montrent que les nanoparticules lipidiques (NPL) s’accumulent dans le foie, la rate, les glandes surrénales et les ovaires et que l’ARN encapsulé dans les NPL sont hautement inflammatoires.

Les anticorps générés par la protéine Spike endommageraient les cellules et les tissus sollicités pour produire la protéine Spike qui endommagerait à son tour les cellules endothéliales vasculaires dans la circulation sanguine.

Le chercheur écrit également que le phénomène ADE (Antibody Dependent Enhancement), ou facilitation par les anticorps, peut se produire lorsqu’une personne est infectée avec un autre sérotype viral pour lequel le phénomène ADE de facilitation par les anticorps existe, ce qui va favoriser l’infection.

Il expose également des phénomènes nouveaux comme la réactivation de certains virus comme celui responsable du zona ou encore les signes d’immunosuppression que présentent certains patients vaccinés, rendant leurs infections beaucoup plus difficiles à traiter, notamment après une chirurgie.

Enfin, il dénonce la propagande des médias qui ont volontairement occulté les effets secondaires graves comme la thrombocytopénie immunitaire thrombotique induite par le vaccin. Outre le risque d'infections dues à la diminution des fonctions immunitaires, il existe un risque possible de lésions organiques inconnues causées par le vaccin, qui peuvent être restées cachées sans présentation clinique apparente, principalement dans le système circulatoire. 

Fort de toutes ces observations, Kenji Yamamoto conclut que la vaccination contre le Covid-19 est un facteur de risque d'infection chez les patients gravement malades et qu'il est donc essentiel de procéder à des examens approfondis des patients avant de procéder à une intervention chirurgicale ou autre acte invasif.

L’analyse de Jean-Marc Sabatier

Depuis le début de la campagne vaccinale, Jean-Marc Sabatier, directeur de recherche au CNRS, ne cesse de dénoncer les défauts des vaccins anti-Covid-19 et les problèmes que peuvent causer les injections répétées. Pour lui, la multiplication des injections vaccinales ciblant le même antigène (ici la protéine Spike) dérègle l’immunité innée de l’hôte. Un dérèglement qui s’ajoute au dysfonctionnement du système rénine-angiotensine, présent au niveau de tous les organes et tissus, qui se retrouve également dans les microbiotes intestinal, buccal et vaginal et qui contrôle l’immunité innée.

En effet, le SRA contrôle l’immunité innée (les cellules de l’immunité innée sont les monocytes, macrophages, cellules dendritiques, granulocytes, mastocytes et cellules NK tueuses), via le récepteur AT1R couplé à des récepteurs "Toll-like"(TLRs) de reconnaissance de motifs moléculaires. Par conséquent, le dysfonctionnement du SRA va s’accompagner d’un dérèglement de l’immunité innée qu’il pilote. L’immunité innée (qui est non spécifique d’un microbe) est responsable du déclenchement ultérieur de l’immunité adaptative/acquise (qui est spécifique d’un microbe), basée sur les lymphocytes T et B. Ainsi, le dérèglement de l’immunité innée, se traduit également par un dérèglement de l’immunité adaptative/acquise, le tout aboutissant à un dérèglement généralisé du système immunitaire. Par conséquent, Jean-Marc Sabatier en déduit que les injections vaccinales répétées, peuvent se traduire par l’apparition d’un syndrome d’immunodéficience acquise (SIDA) ou d’un syndrome d’immunodéficience induit (ou SIDI) chez les personnes multi-injectées/vaccinées".

Par ailleurs, les nanoparticules lipidiques hautement inflammatoires ont également été décrites par Jean-Marc Sabatier qui a écrit que divers types de NPL sont susceptibles « de franchir des barrières biologiques et d’exercer des effets toxiques sur des organes tels que le cerveau, les reins, le foie, la rate, les ganglions lymphatiques, les muscles et les organes reproducteurs. Les NPL peuvent traverser les barrières hémato-testiculaire, placentaire et épithéliale pour s’accumuler dans les organes reproducteurs, et les endommager en détruisant les cellules de Sertoli et de Leydig, ainsi que les cellules germinales. Ceci affecte les organes reproducteurs masculins en modifiant la qualité, quantité, morphologie et motilité des spermatozoïdes, et féminins en réduisant le nombre d’ovocytes matures et en perturbant le développement folliculaire. Les NPL peuvent perturber les niveaux d’hormones sécrétées, affectant la libido. Les mécanismes impliqués dans la toxicité des NPL reposent sur l’inflammation, le stress oxydatif, l’apoptose, et/ou la génotoxicité. Il est notable que les NPL peuvent induire une réaction allergique chez certaines personnes souffrant d’allergies graves (environ un cas de choc anaphylactique par million d’injections du vaccin de Pfizer-BioNTech) ».

Devant la baisse de l'immunité des vaccinés au bout de quelques mois, l'étude conclue à la nécessité d'un rappel destiné à conférer une nouvelle protection aux personnes qui ne sont plus protégées contre le Covid-19. Cependant, au vu des résultats chez les personnes vaccinées après quelques mois, il convient de se poser des questions sur le bien fondé de la répétition et la généralisation des injections. Une telle politique est-elle soutenable ? Si une érosion immunitaire se produit après deux doses, que se passe-t-il après la troisième, quatrième, cinquième, etc. ? Si certains scientifiques craignent un dérèglement généralisé du système immunitaire des personnes multi-injectées, à ce jour, aucune étude clinique n'a été entreprise pour valider l'utilité de ces rappels et pour vérifier leurs conséquences sur la santé de ceux qui les reçoivent.

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