La gastro-entérite arrive, le seuil épidémique atteint dans certaines régions
A l'échelle nationale, on ne peut pas encore parler d'épidémie de gastro-entérite. Mais les différentes régions de France sont touchées à des niveaux très différents. La prévention est donc de mise face à la maladie hivernale.
Selon le dernier bulletin du réseau Sentinelle,"le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 102 cas pour 100.000 habitants" la semaine passée. Un chiffre qui reste donc bien inférieur au seuil épidémique fixé pour cette période de l'année à 151 cas pour 100.000 habitants.
Mais les données géographiques montrent de grandes disparités. Ainsi, si un quart sud-ouest de la France est pratiquement épargné par la gastro-entérite, le taux monte au-dessus du seuil épidémique dans les Pays de la Loire (183 cas pour 100 000 habitants), dans les Hauts-de-France (177 ) et en Normandie (150). La région Grand Est est juste en-dessous avec 149 cas pour 100.000 habitants.
Afin d'éviter d'être contaminé, l'InVS rappelle que "les mains constituent le vecteur le plus important de la transmission des virus entériques et, de ce fait, l’hygiène des mains est primordiale (eau et savon, ou produit hydro-alcoolique)". Quant à ceux qui sont déjà touchés, "la meilleure prévention des complications de la diarrhée aiguë est la réhydratation précoce à l'aide des solutés de réhydratation orale".
En ce qui concerne la grippe, sa présence reste faible pour l'instant avec 11 cas pour 100.000 habitants. Mais il est déjà possible de se faire vacciner, un geste qui ne doit pas trop attendre, le vaccin n'étant efficace qu'au bout de 15 jours. Le petit nombre de cas analysés ne permet pas pour l'instant de dire quelle souche du virus sera la plus active, ce qui conditionne l'efficacité du vaccin.
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