La gentillesse est bonne pour la santé (à condition qu'elle soit sincère)
La gentillesse est bonne pour la santé : chaque acte de bonté sincère stimule la production de sérotonine, qui nous équilibre émotionnellement, et booste notre estime de nous-même, selon plusieurs études scientifiques.
On le sait désormais de manière certaine : être gentil au quotidien rend heureux ! Diverses études très sérieuses le prouvent en effet depuis une vingtaine d’années, rappelle Consoglobe.
Au début des années 2000, une étude du Hope College, aux États-Unis, avait démontré que les émotions négatives, telles que le ressentiment ou le désir de vengeance, tendaient à élever le rythme cardiaque et la pression artérielle. A l’opposé, une psychologue de l’université de Stanford a démontré, en 2009, comment la gentillesse rend plus heureux : elle a invité la moitié d’un groupe d’étudiants à se comporter de manière altruiste pendant une dizaine de semaines. A l’issue de l’expérience, le groupe concerné rapportait se sentir de meilleure humeur et avoir une meilleure estime d’eux-mêmes.
La gentillesse, un excellent antidépresseur
Car la gentillesse a à l’évidence des effets positifs sur notre cerveau et notamment sur la production de sérotonine. Ce neurotransmetteur a le pouvoir d’équilibrer les émotions et sa carence entraîne anxiété, angoisse et dépression. Les antidépresseurs sont d’ailleurs, pour la plupart d’entre eux, composés de mollécules qui doivent stimuler la production de cette sérotonine. Or, selon les études du docteur W. DYer, auteur de l’ouvrage « Le Pouvoir de l’intention », un simple geste de bonté stimule la production de cette hormone, non seulement chez la personne qui l’effectue mais également chez celle qui en bénéficie.
Faire semblant d’être gentil n’est pas bon pour la santé
Attention cependant à la fausse gentillesse, alerte une autre étude : pendant deux ans, le professeur de l’Université de Francfort Dieter Zapf a étudié les réactions de 4000 opérateurs qui travaillaient dans un centre d’appels. Il en a conclu que ceux qui étaient contraints à être en « dissonance émotionnelle », c’est-à-dire aimable quel que soit leur interlocuteur, étaient plus stressés, conservaient un rythme cardiaque très élevé longtemps après leur journée de travail et avaient davantage que les autres tendances à la dépression. Si apparaître aimable en toute circonstance peut parfois être un atout, cela ne semble donc pas être bon pour la santé.
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