La gestion de l’épidémie, des erreurs ou des fautes commises par tous
En frappant tous les pays du monde en 2020, l’épidémie de coronavirus a souligné l’existence de multiples réponses sanitaires à cette pandémie, même si personne ne peut se targuer d’avoir été parfait au cours de cette période.
En une dizaine de mois, l’épidémie de coronavirus est déjà à l’origine de plus d’un million de morts. Partout dans le monde, les gouvernements ont dû adopter des stratégies pour se protéger de cette pandémie, des stratégies qui sont bien différentes d’un pays à l’autre.
La santé prime sur l’économie, une nouvelle approche des crise épidémiques
En revanche, presque partout dans le monde, les gouvernements ont privilégié la santé de leurs concitoyens sans se préoccuper de l’impact économique des mesures prises, en particulier lorsque les confinements ont été décidés. Cette volonté de préserver la santé des citoyens a initié une union internationale, avec le rassemblement des scientifiques des 5 continents pour mettre au point un vaccin, la mise en place d’un échange international en temps réel des informations médicales, ….
La pandémie de Covid-19 a également montré à quel point les pays occidentaux souffraient d’une impréparation à la survenue d’une maladie infectieuse, comme s’ils estimaient que le temps des épidémies était définitivement derrière nous. Doit-on revenir sur les multiples changements de position des autorités sanitaires françaises sur le port du masque, les règles sanitaires à adopter, …. ?
Mauvaise foi ou différence de jugement, quand la pandémie est sous-estimée
Tous les gouvernements ont eu du mal à adopter une ligne claire en matière de protection, et à s’y tenir tout au long de cette gestion de crise. En revanche, certains pays ont sous-estimé cette « petite grippe ». Est-ce de la mauvaise foi ou de l’incompétence, lorsque le président américain, Donald Trump, expliquait la composition d’un cocktail de détergents pour se protéger du Covid-19 ? Jair Bolsonaro, le président du Brésil, ne pourra-t-il pas être tenu pour responsable de l’ampleur de la crise dans son pays (Plus de 137.000 décès et 4.5 millions de cas de Covid) ?
Ces erreurs ou cette impréparation d’une part et cette mauvaise foi/incompétence d’autre part ont renforcé le sentiment de défiance de la population vis-à-vis de la communauté scientifique. Et cela peut aussi devenir un facteur aggravant, puisque cette défiance renforce le scepticisme de la population vis-à-vis de la mise au point d’un vaccin. Beaucoup craignent qu’à vouloir aller trop vite, la vaccination ne soit à l’origine d’une nouvelle catastrophe. Et pourtant, de leur côté, les médecins soulignent que seule une vaccination massive pourra permettre à la planète de surmonter cette épreuve. Comme quoi, la gestion de crise n’est pas encore terminée, et que pour faire face à cette remise en cause des bénéfices de la vaccination, chaque gouvernement va là-encore déployer des stratégies différentes de ses voisins.
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