Les réseaux sociaux responsables de l'augmentation du “burn out maternel” en France
De nombreuses mamans sont victimes de "burn out maternel”. Méconnue, cette maladie est pourtant très commune, et selon une récente étude de l'Ifop, le “burn out maternel” toucherait en France au moins une femme sur trois.
34% des femmes affirment vivre ou avoir déjà vécu un burn out parental
Les femmes seraient plus touchées que les hommes par le stress parental, en moyenne plus présentes dans le foyer que les hommes. Alors que 34% des femmes ont déjà vécu un burn out parental (20 % l’ont déjà vécu, et 14 % disent être en train d’en vivre un) quatre femmes sur dix estiment qu'elles pourraient vivre une situation similaire à l'avenir. Cela s’expliquerait en partie par le manque de soutien moral et organisationnel au sein du couple : 41% des femmes, selon l'enquête se sentent “un peu” soutenues par le co-parent sur le plan organisationnel, alors que 18 % d’entre elles ne se sentent “pas vraiment” soutenues. Sur le plan moral, 44% se sentent “un peu” soutenues par le co-parent et pas vraiment soutenues à 16%. L’organisation du quotidien est perçue par la plupart des femmes interviewées comme un poids trop lourd. 70% des mères estiment en effet qu’elles passent trop – ou, en tout cas, beaucoup – de temps – à organiser leur quotidien.
Les réseaux sociaux et la pression sociale, responsables de la crise maternelle
En plus du stress quotidien, les femmes sont confrontées à des images de la maternité contradictoires, à des “conseils” stéréotypés par les images superficielles véhiculées par les réseaux sociaux et les publicités. Selon l'enquête, sur les réseaux sociaux, les conseils donnés par les autres mamans ont tendance à culpabiliser les femmes. 55 % des mères interviewées se tournent vers ces canaux pour trouver des renseignements à propos de la maternité, ce qui a, dans le tiers des cas, des effets négatifs : 33% des mères qui utilisent les réseaux sociaux trouvent que les informations issues d’autres mamans sur ces réseaux ont tendance à leur faire plus de mal que de bien.
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