Face à une circulation active du coronavirus et des contaminations qui augmentent chaque jour, la Belgique tente de se protéger en déclarant des régions étrangères en zones rouges ou orange.
Alors que le nombre d’infections à la COVID-19 vient de franchir la barre des 70 000 cas, nos voisins prennent le taureau par les cornes en interdisant carrément les voyages dans des régions d’Europe où le niveau d’alerte semble atteint. Et c’est le cas de la Mayenne.
Le département français a été classé en « zone rouge » par les autorités belges, au même titre que la région lémanique en Suisse, c’est-à-dire les cantons de Vaud, Genève et le Valais. En pleines vacances d’été, les Belges ne peuvent pas non plus se rendre dans les provinces espagnoles d’Aragon, de Navarre, et dans une partie de la Catalogne.
Certains vacanciers risquent donc de faire des détours, d’autant qu’en cas de passage dans ces zones rouges, la quarantaine et le dépistage sont obligatoires au retour.
Le Nord, le Haut-Rhin et la Haute-Savoie en zone orange
Le Service fédéral des affaires étrangères actualise chaque jour sa carte des voyages interdits, auquel il ajoute les « voyages non recommandés ». C’est ainsi que dimanche, plusieurs régions et départements français se sont retrouvés en zone orange, dite de « vigilance accrue ».
Il s’agit de l’Ile-de-France hors Seine-et-Marne, des Pays de la Loire, mais aussi du Nord, du Haut-Rhin, de la Haute-Savoie, des Vosges et de la Meurthe-et-Moselle. La France n’est pas le seul pays concerné puisque d’autres destinations habituellement prisées des Belges en été sont dans le même cas, dont une bonne partie de la Croatie, de l’Espagne et du Portugal, les Pays-Bas, le Luxembourg et la Slovénie.
Pour ces destinations, quarantaine et dépistage sont recommandés au retour, et peuvent même être imposés par les autorités locales.