Malades d'Alzheimer, traitements, aidants : ce qu'il faut retenir de la journée mondiale
Le mercredi 21 septembre a marqué la 23ème Journée mondiale Alzheimer, un rendez-vous annuel qui permet de faire le point sur l'évolution de cette maladie et les enjeux sanitaires qu'elle implique alors qu'aucun véritable traitement n'a encore été découvert. Plus d'un siècle après que la maladie a été identifiée, et près de 10 ans après qu'elle a été érigée en France en "Grande cause nationale", beaucoup reste à faire.
Selon l'Inserm, le nombre de malades en France s'élèverait à 900.000 environ. Toutefois, selon une étude parue en mai 2015, la moitié d'entre eux ne seraient pas pris en charge faute d'un dépistage efficace. Ce chiffre devrait également évoluer dans les années à venir, notamment avec le vieillissement de la population. Il pourrait atteindre 1,3 million en 2020 et près de deux millions en 2040. Chaque année, 225.000 nouveaux cas sont diagnostiqués.
Le nombre de malades implique bien sût d'importantes dépenses. Selon l’organisation Alzheimer’s Disease International, le coût annuel de la maladie dans le monde était en 2015 de 818 milliards de dollars (733 milliards d’euros), soit plus de 1 % du PIB mondial. En France la Fondation Médéric Alzheimer évalue à 5,3 milliards d’euros par an les coûts médicaux et paramédicaux de la maladie.
L'argent est aussi nécessaire pour la recherche, car il n'existe encore aucun véritable traitement, bien que certains médicaments montrent des effets sur les lésions cérébrales que provoque la maladie. Mais ils sont encore au niveau des tests. Plusieurs médecins jugent également important de rechercher des traitements préventifs.
L'information a encore une fois été au cœur de cette journée. La maladie, longtemps associé à la "sénilité", est aujourd'hui une source d'angoisse pour les séniors. Mais cette édition a également été l'occasion de mettre en avant pour l'association France Alzheimer le rôle des aidants et les difficultés que rencontrent ces proches de malades qui donnent de leur temps. En les comptant, la maladie ne touche plus un mais trois millions de personnes en France.
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