Tuberculose : la pénurie des vaccins BCG suscite des mesures d'exceptions
Une mesure d'exception annoncée. L'ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament) vient de communiquer publiquement sur son site mercredi 20 la décision de reconduite en France des vaccins d'immunisation active contre la tuberculose initialement destinés à la Pologne. Cet antidote destiné à la lutte contre la tuberculose, une infection virale des poumons, est officiellement en rupture de stock depuis le 29 mars. C'est à cette date que l'organisme avait confié ses premières inquiétudes dans une lettre adressée aux professionnels de santé. Par ailleurs, l'organisme précise encore mercredi que la redistribution des vaccins ne concerne que les centres de Protection maternelle et infantile (PMI), les centres de Lutte antituberculeuse (CLAT), les maternités et les centres de vaccination.
"La tuberculose est l’une des maladies dues à un agent infectieux unique les plus meurtrières au monde", précise l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur son site. " Plus de 95% des décès par tuberculose se produisent dans les pays à revenu faible et intermédiaire, et la maladie est l’une des 5 principales causes de décès chez les femmes âgées de 15 à 44 ans." Toujours d'après l'organisme, "Près de 43 millions de vies ont été sauvées entre 2000 et 2014 grâce au diagnostic et traitement de la tuberculose."
Précision, la tuberculose est virale. C'est une bactérie qui s'attaque aux poumons et qui se transmet dans l'air. "Perte de poids", "expectoration de sang", et "sueurs nocturnes" constituent des signaux d'alarme. L'infection touche principalement la population adulte, mais les enfants ne sont pas épargnés. Les individus aux systèmes immunitaires fragiles, parmi lesquels figurent les personnes atteintes du VIH et les fumeurs sont également particulièrement exposés.
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