Un cas mortel de fièvre jaune recensé en Guyane, une première depuis 1998
C'est une première depuis pratiquement 20 ans. L'Agence régionale de santé de Guyane a annoncé mardi 22 qu'une personne est morte sur le territoire des suites de la fièvre jaune. Une contamination qui ne résulte pas d'un voyage à l'étranger mais bel et bien d'une contraction de la maladie. Le dernier cas de fièvre jaune sur le département ultramarin remonte à 1998.
La victime est morte le 9 août, selon une information dévoilée par l'Institut Pasteur de Guyane. La personne en question aurait contracté la maladie à Oiapoque, au Brésil, sur une zone frontalière de la Guyane. La patiente séjournait régulièrement dans les zones forestières à proximité de l'Oyapock, le fleuve qui marque la séparation entre le département français et le géant sud-américain.
La fièvre jaune est une maladie transmissible par une piqûre de moustique. Elle se déclare brutalement après une brève incubation et provoque des maux de tête, des douleurs dorsales et une forte fièvre. Elle peut provoquer la mort par insuffisance hépatique ou hypothermie.
Il n'existe aucun traitement pour guérir de la fièvre jaune. Il existe par contre un vaccin efficace, qui s'il n'est pas obligatoire en métropole reste nécessaire pour se rendre en Guyane. Face à la raréfaction de la maladie, les professionnels du tourisme exigeait la levée de l'interdiction, d'autant que la Guyane française est le seul territoire d'Amérique du Sud à exiger cet acte de prévention. Le vaccin ne nécessite qu'une seule injection et, depuis 2016, il n'est plus nécessaire d'effectuer des rappels, l'injection initiale apportant une immunité à vie.
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