La France signe les accords Artemis qui régissent l'exploitation spatiale
La France a signé les accords Artemis le mardi 8 juin. Ces accords, impulsés par les États-Unis, visent à régir l'exploitation de la Lune, des planètes et des astéroïdes. Sans surprise, la Chine et la Russie n'en sont pas signataires.
Ce programme vise à encadrer l’exploration extraterrestre engagée par les États-Unis. Il est piloté par la Nasa et a été élaboré avec le département d’État américain et le National Space Council. Concrètement, il s'agit d'encadrer la conquête de l’espace par des règles de bonne conduite et de coopération pour les pays qui souhaiter participer à l’exploration d’autres planètes et de la Lune.
Ce guide vise notamment à éviter le pillage des ressources telles que les minerais ou l’eau lunaire, mais aussi à protéger les sites et les artefacts ayant une valeur historique.
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Les accords Artemis ont également un autre objectif : envoyer des humains sur la Lune d’ici à 2024, soit 55 ans après Apollo 11. Et construire la Lunar Gateway, une station qui sera assemblée en orbite lunaire en 2024. À l'avenir, cette dernière devra servir d’étape pour des vols habités pour des contrées plus lointaines.
Parmi les règles les plus importantes de ces accords figure la solidarité : les membres de cette coopération s’engagent à être solidaires en se prêtant assistance en cas de besoin, et notamment en cas de sauvetage des astronautes en détresse. Dans ce cas, ils devront prendre "toutes les mesures raisonnables possibles" pour les secourir et faire revenir sur Terre les objets lancés dans l’espace extra-atmosphérique.
Pour l'instant, les pays signataires de ces accords sont les suivants : Australie, Canada, Italie, Japon, Luxembourg, Émirats arabes unis, Royaume-Uni, États-Unis, Ukraine, Corée du Sud, Nouvelle-Zélande, Brésil, Pologne, Mexique, Israël, Roumanie, Bahreïn, Singapour, Colombie et France. Les autres pays suivent leurs propres règles ; l'espace sera donc sans nul doute un terrain de conflits futurs.
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