Apollo 11 : le "Yes, we can" de John F. Kennedy en 1961

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La rédaction de France-Soir
Publié le 09 juillet 2019 - 12:57
Mis à jour le 15 juillet 2019 - 19:03
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Kennedy Discours Congrès 1961 Conquête Spatiale Apollo
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Le 25 mai 1961, le président John Fitzgerald Kennedy s'adresse au Congrès américain pour annoncer sa volonté d'envoyer des hommes sur la Lune avant la fin de la décennie.
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"Nous choisissons d'aller sur la Lune": c'est en 1961 que John Fitzgerald Kennedy donna le coup d'envoi du programme lunaire américain. Un programme décidé par le président fraîchement élu pour rattraper les Soviétiques.

"Notre nation doit s'engager à faire atterrir l'homme sur la Lune et à le ramener sur Terre sain et sauf avant la fin de la décennie". En prononçant ces paroles devant le Congrès américain le 25 mai 1961, JFK ne faisait que répondre à l'URSS qui, en pleine guerre froide, avait pris quelques longueurs d'avance dans la conquête spatiale. Les Soviétiques avaient été les premiers dans l'espace, il fallait que les Américains fussent les premiers sur la Lune.

À l'automne 1957, sous l'impulsion de son coordinateur en chef Sergueï Koralev, l'URSS avait lancé en orbite terrestre le premier satellite artificiel, Spoutnik, et avait envoyé dans l'espace la chienne Laïka. L'année suivante, le président Eisenhover avait ordonné la création de la Nasa (National Aeronautics and Space Administration) mais c'est encore un Russe, Youri Gagarine, qui entrait dans l'histoire en avril 1961 en devenant le premier cosmonaute. L'Américain Alan Shepard le suivait moins d'un mois plus tard, le 5 mai.

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Vingt jours après, Kennedy prononçait son discours devant le Congrès. Et enfonçait le clou le 14 octobre 1962 lors d'une allocution à l'université de Rice, à Houston: "Nous choisissons d'aller sur la Lune dans cette décennie et de faire d'autres choses encore, non pas parce que c'est facile, mais justement parce que c'est difficile".

Cette décision ravissait notamment la cheville ouvrière du programme spatial américain, Wernher von Braun, père des fusées allemandes et notamment des V2 que Hitler envoya sur Londres en 1944. Après s'être livré aux Américains en 1945 et avoir été naturalisé, le savant allemand sera le maître d'œuvre du programme de fusées Saturn-5, qui allaient emporter les capsules Apollo. Après le feu vert de Kennedy, les programmes Mercury (1959-1963) et Gemini (1963-1966) prépareront la conquête de la Lune.

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"Kennedy était-il un visionnaire, un rêveur, un renard de la politique? Il était probablement les trois. On ne le saura jamais", déclara plusieurs années plus tard Eugene Cernan, astronaute des missions Apollo 10 et 17 et dernier homme à avoir marché sur la Lune. JFK, lui, assassiné le 22 novembre 1963, ne verra jamais son rêve réalisé.

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