Coronavirus : on entre dans la science-fiction

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France-Soir
Publié le 03 mars 2020 - 11:15
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En Chine, des drones et robots ont remplacé de nombreuses interactions interhumaines pour lutter contre l’épidémie
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Andy Kelly / Unsplash
En Chine, des drones et robots ont remplacé de nombreuses interactions interhumaines pour lutter contre l’épidémie
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Depuis des semaines, le Coronavirus a permis de tester des nombreuses technologies, dignes de la science-fiction, notamment pour remplacer des salariés en arrêt maladie ou pour éviter le contact physique, observer la population et respecter des périodes de quarantaine. Un test grandeur nature pour des solutions d'avenir? 

Le virus a plongé le monde dans la science-fiction. En Chine, les robots sont utilisés pour désinfecter les pièces, communiquer avec des personnes isolées, prendre des informations vitales et délivrer des médicaments (et tout ce dont quelqu'un pourrait avoir besoin). Le personnel médical évite ainsi l’exposition à la maladie.

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Les drones sont utilisés pour patrouiller dans les lieux publics, vaporiser du désinfectant et réaliser des images thermiques. Les autorités chinoises ont même utilisé des drones pour détecter, à l’aide de l’intelligence artificielle, les gens qui se déplacent en public sans porter de masques faciaux. Le même type de technologie surveille les publications sur les réseaux sociaux et autres contenus accessibles au public pour rechercher des signes de propagation de la maladie.


La virtualisation des activités pour stopper l’épidémie?

En Chine la population s'est déjà habituée aux mesures de confinement volontaire, et elle a fait des plateformes numériques ses alliés. L’obligation d’éviter les endroits fréquentés est un coup de boost aux services de livraison; les salles de cinéma se vident au profit des abonnements aux services de streaming comme Netflix; et pour éviter les salles de sport, les programmes d'entraînement se sont également virtualisés pour aider les clients à rester en forme. En cas de soupçon de symptômes, les patients peuvent également favoriser les rendez-vous avec leur médecin via une plateforme de télémédecine.

En France: des mesures pour favoriser le télétravail et l'éducation a distance  

Pendant la période de confinement préconisée pour les élèves et salariés des zones à risque, les entreprises et les administrations de l'hexagone ont fait appel aux plateformes de coworking et d'éducation à distance. Le  ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a annoncé que 2000 élèves n'avaient pas repris les cours après les vacances d’hiver dans une zone touchée par le coronavirus. Heureusement, un dispositif d'enseignement à distance est prévu par le gouvernement pour permettre aux élèves de suivre des cours et même de faire leurs devoirs.

Classe à distance


Selon le ministre, le pays est prêt à supporter jusqu'à sept millions de connexions simultanée sans faire tomber le système, et "des classes virtuelles" permettant "à un professeur d'être en visio avec l'ensemble de sa classe à distance" sont aussi envisageables.

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