Facebook Marketplace : déjà des armes et de la drogue en vente sur le site

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 07 octobre 2016 - 18:59
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Des internautes devant le logo de Facebook.
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©Dado Ruvic/Reuters
A peine lancée, la place de marché entre particuliers de Facebook connaît ses premiers débordements illégaux.
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A peine lancée, la place de marché entre particuliers de Facebook connaît ses premiers débordements illégaux. Des armes, des explosifs, de la drogue, des enfants et des services sexuels se sont retrouvés en vente sur le site du réseau social.

Facebook avait lancé en grande pompe lundi 3 son nouveau service de petites annonces entre particuliers intitulé Marketplace: en moins d'une semaine les premiers dérapages ont eu lieu sur cette plateforme de vente en ligne. Comme le rapporte le New York Times, des annonces pas très légales pour des armes, des explosifs, de la drogue, des enfants et des services sexuels ont déjà fleuri dans les rayons virtuels. Il y a même, note le journal, un bébé hérisson.

Dans les faits, la plateforme de vente en ligne interdit explicitement la vente de certains produits ou services : drogues, armes, "produits ou services adultes", ou encore alcool, tabac et animaux. 

La réaction du géant de l'internet ne s'est pas fait attendre. Dans un communiqué cité par le quotidien américain, une porte-parole du réseau social, Mary Ku, a expliqué qu’un "problème technique" avait empêché le système "d’identifier les publications qui violaient les règles". Elle a assuré que Facebook travaillait à régler le problème, avant d’exprimer les regrets de l’entreprise: "nous vous présentons nos excuses pour ce problème". 

La fonctionnalité Marketplace n'est, dans un premier temps, disponible que dans quatre pays: les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Elle ne sera par ailleurs présente que sur l’application de mobile de Facebook sur iPhone et smartphones Android. Le réseau social affirme que déjà 450 millions de membres passent par Facebook pour vendre ou acheter des objets. Il souhaitait donc capitaliser sur ces échanges entre particuliers. 

 

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