Les astéroïdes refont parler d’eux
Auteur(s)
FranceSoir
Publié le 25 août 2020 - 11:36
Image
Crédits
Handout / European Southern Observatory / AFP
Les plus gros astéroïdes sont sous surveillance des agences spatiales
Handout / European Southern Observatory / AFP
Il porte le « charmant » nom de 2018 VP1, file à une vitesse de 125 899 km/h et affole les médias américains, qui craignent que cet astéroïde entre en collision avec la terre le 2 novembre, veille de l’élection présidentielle outre-Atlantique.
Rassurez-vous, les chances d’un impact sont très minces, 0,41% selon les calculs des astronomes. Ce qui signifie qu’il y a 99,59% de probabilité que l’astéroïde traverse l’orbite de la terre sans toucher notre planète.
Mieux encore, observé pour la première fois le 3 novembre 2018, disparu 13 jours plus tard, et donc réapparu récemment, 2018 VP1 est un tout petit astéroïde : il mesure 2 x 0,91 mètres et ne pèse pas plus de 15 kilos.
Quand bien même il heurterait la terre, il n’y a aucun danger. Ouf !
C’est en réalité davantage la date à laquelle l’astéroïde sera le plus proche de notre planète qui affole certains Américains puisqu’il s’agit du 2 novembre. Pour l’heure, 2018 VP1 se trouve à 55,9 millions de kilomètres de nous. La page Space 3D vous propose de suivre son évolution en temps réel.
Il a frôlé la terre
La particularité de 2018 VP1 est que son trajet vers la terre est suivi à la loupe.
Le 16 août dernier, un astéroïde autrement plus gros a frôlé la planète bleue sans que personne ne s’en rende compte.
Désormais baptisée 2020 QG, la roche de 5,5 mètres de large pour 2 mètres de long s’est approchée à 2950 kilomètres de nous, à une vitesse de 44000 km/h.
Le passage n’a été découvert que six heures plus tard par l’observatoire californien Palomar et l’astéroïde est devenu le plus proche jamais enregistré à proximité de la terre.
Lui non plus ne représentait pas de danger – il aurait été désintégré par l’atmosphère en cas de collision -, mais ces passages d’astéroïdes rappellent que surveiller le ciel n’est pas une vaine mission.
Dévier les astéroïdes
La NASA se concentre ainsi sur les objets de plus de 140 mètres de diamètre. Selon ses estimations, il y en aurait 25000 dans le système solaire.
Les agences spatiales américaines (NASA) et européenne (ESA) travaillent actuellement sur une mission test dont l’objectif est de dévier la trajectoire d’un astéroïde.
La cible est déjà identifiée : Didymos, et plus particulièrement son satellite, Didymoon, 150 mètres de diamètre. Un vaisseau spatial baptisé DART devrait entrer en collision avec Didymoon en 2022, à une vitesse de 6,6 km/s.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.