L’autopartage, se déplacer en toute indépendance sans posséder de véhicule
En quelques années, l’autopartage est devenu une habitude pour un nombre croissant d’automobilistes. Solution aussi économique qu’écologique, l’autopartage revêt aussi de multiples formes. Alors comment s’y retrouver ?
Privilégier l’usage à la propriété, voilà l’objectif originel de l’autopartage. Cette réponse innovante de solutions aux besoins de mobilité s’inscrit dans la grande tendance de l’économie collaborative et participative mais aussi dans le phénomène qualifié d’ubérisation de la société ».
Une réponse écologique pour faire face aux besoins de déplacement
Tout au long du XXème siècle, être propriétaire de son propre véhicule a été pour beaucoup une marque de réussite, un indicateur de son statut social, une ambition / un rêve, … Depuis le début des années 2000, la société a pris réellement conscience, que ce modèle de société n’était pas compatible avec les engagements en matière de protection de l’environnement et de développement durable.
L’autopartage s’est naturellement imposé comme une des solutions pour remédier à ce dilemme. Partager une voiture entre plusieurs « utilisateurs », voilà l’idée simple pour réduire de manière conséquente son empreinte carbone et lutter efficacement contre la pollution.
L’usage plutôt que la propriété, une solution économique pour ne pas perdre en mobilité
Mais partager un véhicule à plusieurs (et ce quelle que soit la forme d’autopartage choisie) représente aussi une mutualisation des coûts et une baisse importante du budget consacré à la voiture. L’utilisateur ne paie que l’utilisation de ce véhicule, et lorsque ce dernier n’est pas utilisé, il ne coute rien ou presque. Alors que la hausse du pouvoir d’achat est une demande partagée par une part importante de citoyens, cette baisse du budget automobile représente un argument de poids pour se laisser convaincre par l’autopartage.
Des formes multiples pour un objectif unique : faciliter les déplacements de chacun
Sous un terme générique, l’autopartage revêt en fait de multiples formes, parmi lesquelles 3 émergent de façon significative.
- L’autopartage dans la sphère privée: c’est l’esprit même de l’autopartage. Un groupe d’individus décide d’acquérir en commun un véhicule afin de le partager selon des règles qui leur sont propres. Tout est mutualisé, et le coût d’utilisation du véhicule pour l’utilisateur s’en trouve drastiquement réduit. En revanche, comme le groupe d’automobilistes est par nature réduit, l’utilisation du véhicule n’est pas permanente, ce qui peut représenter une charge supplémentaire.
- L’autopartage ou les véhicules en libre-service: Des véhicules sont placés en libre-service, afin que chacun des adhérents puisse les louer pour une heure ou plusieurs jours. Pour l’automobiliste, le coût est imbattable par rapport à la possession d’un véhicule, et les nouvelles applications garantissent un service de plus en plus pratique (localisation des véhicules par Smartphone, réservation en un clic, …)
- Les plateformes d’autopartage : L’idée est de rapprocher les offres de propriétaires de véhicules, qui n’ont pas l’usage de ces derniers avec les demandes des automobilistes qui cherchent un moyen de transport. La location entre particuliers représente, à l’heure des applications et de l’économie digitale, une forme originale d’autopartage.
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