Trottinette électrique : Les nouvelles règles de circulation et de stationnement

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France-Soir
Publié le 25 octobre 2019 - 17:04
Mis à jour le 28 octobre 2019 - 10:25
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Une femme sur une trottinette électrique dans une rue de Paris, le 3 mars 2019
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© KENZO TRIBOUILLARD / AFP/Archives
Les trottinettes et autres engins motorisés entrent au Code de la route
© KENZO TRIBOUILLARD / AFP/Archives
Ne pas rouler à plus de 25 km/h, être seul sur son engin, circuler sur la chaussée : depuis ce vendredi les EDPM, engins de déplacement personnels motorisés intègrent le code de la route, et sont soumis à une stricte réglementation. 
 
Si certaines villes, Paris en tête, avaient déjà fixé des limites en matière de circulation en trottinette électrique (des engins proposés en libre-service bridés à 20 km/h par exemple), la nouvelle réglementation s’applique dans toute la France. Et ce dès aujourd’hui, sous peine de sanctions !
 
Le décret sur l’encadrement de cette pratique est paru vendredi matin au Journal Officiel. Les premiers engins concernés sont bien entendu les trottinettes électriques, qui rencontrent un succès phénoménal – 350 000 exemplaires vendus depuis le début de l’année. Cela dit, la réglementation s’étend à d’autres EDPM, à savoir les gyroroues, les hoverboards et les skateboards électriques. « Ces véhicules existaient, roulaient sur la voie publique sans statut juridique », fait remarquer Emmanuel Barbe, le délégué interministériel à la sécurité routière.
 
 
Ce que dit désormais la loi
 
Voici les nouvelles règles à respecter :
 
L’âge minimum est de 12 ans pour piloter un EDPM. Le pilote doit par ailleurs être seul sur son engin, les passagers ne sont plus tolérés, pas plus qu’il n’est permis de tracter une charge. Il devient de plus strictement interdit de circuler avec des écouteurs ou avec un casque audio sur les oreilles. 
 
La vitesse maximale autorisée est de 25 km/h, sachant que certains constructeurs proposaient jusqu’à présent des engins pouvant atteindre 80 km/h. Ils ont d’ailleurs jusqu’au 1er juillet 2020 pour se mettre aux normes.
 
La circulation se fait exclusivement sur les pistes cyclables et les voies vertes, à défaut sur la chaussée, mais uniquement dans les zones limitées à 50 km/h ou moins, c’est à dire en agglomération. Cette mesure peut néanmoins être remise en cause par une dérogation municipale, les maires ayant la possibilité d’autoriser, si les conditions le permettent, la circulation sur les trottoirs (à l’allure du pas) ou sur des voies limitées à 80 km/h.
 
Quant au stationnement, il est autorisé sur les trottoirs, à condition de ne pas gêner les piétons. Mais là encore, les mairies pourront encore établir leur propre règlement. 
 
Les amateurs de trottinettes électriques et autres EDPM devront par ailleurs s’équiper, et équiper leur engin. Le casque devient obligatoire en cas de circulation hors agglomération et l’utilisation nocturne exige le port d’un gilet de haute visibilité ou d’un vêtement rétroréflechissant. Les engins devront être équipés de feux (avant et arrière), de dispositifs réfléchissants et d’un avertisseur sonore. 
 
Ce que risquent les contrevenants
 
Hors modifications techniques, le code de la route version trottinette électrique et cie s’applique dès maintenant. Et par conséquent les sanctions également. Elles sont financières et vont de 35€ pour une conduite avec un passager à 1 500€ pour un excès de vitesse (3 000€ en cas de récidive).
 
Circuler sur un trottoir ou en dehors d’une zone autorisée, ou bien encore sans casque hors agglomération vous coûtera 135€. Pour un enfant de moins de 12 ans surpris sur un EDPM, les parents recevront une amende du même montant. 
 

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