Course de côte Étretat-Bénouville : à l’heure de l’électrique, des Français heureux... au thermique

Auteur(s)
France-Soir
Publié le 28 août 2023 - 16:00
Image
course
Crédits
France-Soir
Des voitures de courses particulièrement bien préparées se sont élancées pour cette nouvelle édition.
France-Soir

REPORTAGE/SPORT - Ce week-end, samedi 26 et dimanche 27 août, s’est déroulée la 42ème course de côte régionale d’Étretat-Bénouville. Une cinquantaine de participants ont pris position sur la ligne de départ. L’épreuve s’élance traditionnellement d’Étretat et ses célèbres falaises, pour atteindre Bénouville, 1,6 km plus loin, sur la départementale 11. (Voir la suite de l'article en dessous de la vidéo.)


Effectuons un petit détour sur l’histoire des courses de côte. La toute première a eu lieu en France en 1897 à La Turbie, dans les Alpes-Maritimes et fut remportée par un certain André Michelin. 

Un commissaire de course, que nous avons interrogé, nous explique qu’avant le Brexit et la période du Covid, il y avait une trentaine de pilotes britanniques avec leurs puissants bolides qui participaient à l'épreuve normande. "Pour les courses automobiles, nous les aimions bien les anglais !", rajoute-t-il, facétieux.

commissaire
Durant la course, le sérieux d'un commissaire qui supervise le déroulement de l'épreuve.​​​​​

À PLEIN RÉGIME  

Il faut dire que cette course permet de rouler à plein régime, parfois jusqu’à 140 km/h sur une route départementale. À tombeau ouvert. Voilà qui semble plaire outre-Manche : un reportage réalisé par France 3 en 2015 montre que les pilotes britanniques étaient alors majoritairement représentés.  

Le commissaire nous explique que les membres de l’organisation de l’épreuve sont formés à la sécurité, pour s’assurer que tout se passe bien, tant pour les pilotes que pour les spectateurs. Quant aux participants qui chargent leurs engins d’essence, certains déclarent qu’ils arrêteraient si on les empêchait de faire usage des moteurs thermiques... 

moteurs
La préférence va à l'entretien et à la recherche de la performance sur des moteurs thermiques.​​​​​​

À l’heure du thème du dérèglement climatique et de la course à la réduction de CO2, certains spectateurs et pilotes estiment que cela fait du bien de pouvoir continuer à vivre leur passion et de perpétuer son histoire.   

Le commissaire de course, avec qui nous avons échangé, précise que lorsqu'on tombe dans le sport automobile petit, on y reste.   

C’est en effet une véritable passion que certains déclarent pratiquer jusqu’à 77 ans - qui est d’ailleurs l’âge de l’un des pilotes. Des pilotes, que les spectateurs sont visiblement heureux de voir s’élancer à bord de leurs bolides, sans aucune limitation.

spectateurs
Les spectateurs se sont déplacés pour voir les bolides.

Au bord des routes de Normandie, ce week-end, c’était bien une histoire de mécanique, entre passionnés, qui ne veut pas disparaître.

v1

 

v2

 

v3

 

v4

 

v5

 

v6

 

v7

 

v8

 

À LIRE AUSSI

Image
Musée
Musée national de l'automobile - Collection Schlumpf : à la découverte de la plus grande collection de voitures anciennes du monde
REPORTAGE - La semaine dernière, nous vous invitions à découvrir en video l’exposition temporaire "En vadrouille avec Louis de Funès" du Musée national de l’automobile...
14 avril 2023 - 19:00
Vidéos

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Les dessins d'ARA

Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.