Désinformation et mésinformation, quand s’informer est un chemin parsemé d’embûches !
S’informer représente un besoin, qu’il semble, de plus en plus facile, à satisfaire. Et pourtant, les fausses informations et/ou les informations biaisées n’ont jamais été aussi nombreuses à circuler.
« Il faut former les citoyens, et notamment les plus jeunes, pour les aider à reconnaître les fausses informations, à les appréhender, à s’en protéger »,
expliquait, au cours de l’été 2018, Françoise Nyssen, alors Ministre de la Culture. Deux ans après cette mise en garde, les journalistes du Monde ont étudié la situation en croisant les études d’audience de Médiamétrie et les données relatives à véracité et à la fiabilité des sites d’informations.
Des sites peu fiables, porteurs de la désinformation
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce ne sont pas les classes d’âges les plus jeunes qui sont les plus consommateurs de sites « pas ou peu fiables », diffusant de fausses informations. 32.7 % de l’audience de ces sites de désinformation ou mésinformation en avril 2020 appartenaient à la clase d’âge 35-49 ans.
En revanche, les personnes plus expérimentées (plus de 50 ans) restent attachées à des sites institutionnels comme France-Soir et les autres sites d’information traditionnels.
Un état d’esprit à l’origine de la mésinformation
En revanche, il n’existe pas d’études chiffrées officielles pour souligner les dangers de la « mésinformation sociale ». Sur les réseaux sociaux, les fausses informations (tous les géants du secteur se sont pourtant engagées à lutter contre les deepfakes et autres désinformations) sont à l’origine d’innombrables « théories du complot », qui continuent de séduire de nouveaux adeptes.
Et c’est peut-être là le principal enseignement qu’il faut en tirer. Bien qu’il faille continuer à lutter contre ces sites publiant des informations fantaisistes, quand elles ne sont pas mensongères, la priorité pourrait peut-être consister à mieux « former les citoyens », comme le réclamait l’ancienne Ministre de la Culture.
C’est aussi une des missions des supports d’Information, et cela s’inscrit dans la droite ligne du nouveau Manifeste de France Soir.
En quête perpétuelle de sens et de valeurs, nous sommes les «aimants» de l’information !
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