Encadrement des loyers : comment échapper au plafond ?
Depuis ce lundi 1er juillet, l'encadrement des loyers à Paris et en proche banlieue a été réactivé. Comme lors de la première tentative de mise en place du dispositif, des exceptions permettent aux propriétaires de contourner le plafond.
Le dispositif, controversé, a été une première fois retoqué par la justice. Il vient pourtant de faire son grand retour depuis ce lundi 1er juillet: l'encadrement des loyers est maintenant en vigueur à Paris et dans la petite couronne de la capitale.
Concrètement, un propriétaire qui loue son logement à une personne physique au titre de sa résidence principale va devoir se conformer à un loyer de référence défini par l'Observatoire des loyers de l'agglomération parisienne (Olap). Partant de ce chiffre, un niveau supérieur de 20% est toléré, mais pas au-delà sous peine d'une amende de 5.000 euros.
Il existe pourtant des moyens de contourner légalement ce plafond imposé. La plus simple en apparence est de pouvoir justifier d'éléments valorisant la valeur locative du bien n'ayant pas été pris en compte pour le calcul du loyer de référence. Une vue remarquable, un équipement rare comme un jacuzzi, ou un soin architectural particulier peuvent vous permettre de faire payer plus cher que le plafond légal. Attention cependant, vous devrez pouvoir justifier de ce dépassement.
Lire aussi: Les loyers plafonnés, de retour à Paris
Il existe cependant d'autres possibilités d'échapper au dispositif. L'encadrement des loyers ne s'applique ainsi pas aux locations touristique (un détail loin d'être anodin pour une ville comme Paris) ou aux sous-locations de type Airbnb. De quoi envisager de changer le profil de vos futurs locataires pour échapper à la contrainte légale?
Si vous envisagez à l'inverse de vendre votre bien pour investir dans une ville qui ne pratique pas l'encadrement des loyers, sachez que d'autres communes (Lille notamment) envisagent d'appliquer elles aussi à plus ou moins longue échéance ce plafonnement.
Voir aussi:
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.