Impôt sur le revenu : il faudra remplir une déclaration malgré le prélèvement à la source
Dans quelques semaines, les déclarations de revenus arriveront chez les contribuables. La mise en place du prélèvement à la source n'a pas mis fin en effet à cette formalité qui exige de renseigner les revenus, réductions et exonérations de l'année 2018.
Vous pensiez peut-être que la démarche était devenue obsolète avec le prélèvement à la source, il n’est est rien : dans quelques s’ouvrira la "saison" des déclarations de contribuables pour l’impôt sur le revenu débutera.
Les dates du calendrier pour cette année seront variables –la date limite devrait au plus tard être fixée courant juin– selon les différents départements. Il faudra fournir à l’administration fiscale les éléments nécessaires pour annoncer ses revenus, mais aussi les éventuelles réductions fiscales permises par un statut particulier, l’emploi d’une personne à domicile, de travaux d’isolation ou d’un don à une association reconnue d’utilité publique.
Cette déclaration, à compléter au printemps 2019, portera donc sur les revenus de l’année 2018. Mais pourquoi faut-il alors remplir cette déclaration, parfois simple (les montants sont préremplis par l’administration fiscale) et parfois fastidieuse (quand se combinent de nombreux revenus ou exonérations)?
Lire aussi: Auto-entrepreneur, il roule en Ferrari et ne déclare rien aux impôts
Cette déclaration servira à calculer deux éléments importants. Le premier sera le taux de prélèvement à la source qui sera appliqué de septembre 2019 à août 2020. Le second est le montant es réductions et crédits d’impôt au titre de l’année 2018, montant pour lesquels les contribuables ont reçu un acompte de 60% en janvier 2019 sur la base d’une estimation faite l’année précédente. Le reliquat de 40%, pour ceux dont les réductions fiscales n’ont pas changé, sera versé cet été. En cas de changement majeur, un réajustement (pouvant inclure une dépense supplémentaire pour le contribuable) sera effectué.
Pour rappel, il est possible de modifier son taux de prélèvement à la source en cas de changement majeur survenu dans l’intervalle, comme une modification de l’état-civil, ou d’un événement (retraite, chômage…) faisant varier les montants prélevés de 10% avec un minimum de 200 euros par an.
Voir aussi:
Impôt sur le revenu: combien faut-il gagner pour ne pas le payer?
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.