Le chômage a baissé de 0,7% en septembre
Le chômage a reculé au mois de septembre. Les chiffres officiels ont été publiés ce lundi 26 et montrent une baisse du nombre de chômeurs de catégorie-A (ceux n'ayant eu aucune activité sur le mois) de 0,7%, soit 23.800 demandeurs d'emplois en moins. La plus forte baisse depuis 2007.
Des résultats d'autant plus scrutés en période de reprise économique et alors que François Hollande a fait de la baisse du chômage en 2016 la condition de sa candidature en 2017. Difficile de parler d'inversion de la courbe en se basant sur les données d'un seul mois, notamment parce que ce chiffre s'analyse au regard du mois précédent. Or, le taux de chômage avait augmenté de 0,6% en août (+20.000 demandeurs d'emploi de catégorie-A).
On peut néanmoins y voir une certaine stabilité depuis quelques mois. Le nombre de chômeurs de catégorie-A n'avait presque pas bougé en juin dernier, et n'avait augmenté "que" de 0,1% en juillet.
La ministre du travail Myriam El Khomri a jugé ces "résultats encourageants", même si le gouvernement doit "rester mobilisé". Elle s'est également félicitée du quatrième mois consécutif de baisse du chômage des jeunes. Chez les moins de 25 ans, le taux de chômage a en effet reculé en septembre de 2,6%, confirmant le recul de 2,7% sur un an.
En revanche, le nombre de demandeurs d'emploi sur un an reste à la hausse avec 3.547.800 personnes concernées, soit 3,1% d'augmentation sur les 12 derniers mois. Autre bémol dans ces chiffres du chômage, le nombre de personnes ayant eu une activité partielle au mois de septembre est en hausse. Il augmente ainsi de 1,2% pour la catégorie-B (personnes ayant travaillé 78 heures ou moins au cours du mois), et de 1,5% pour la catégorie-C (plus de 78 heures au cours du mois). Toutefois ces derniers chiffres peuvent également s'analyser comme un symptôme de la reprise via le travail à temps partiel.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.