Les salariés du groupe Vivarte se mobilisent, inquiets face à un avenir sombre
Les syndicats de Vivarte (Caroll, La Halle, André...), en difficulté, doivent être reçus ce jeudi 5 par le cabinet du secrétaire d'Etat à l'Industrie Christophe Sirugue à Bercy, alors que des informations de presse évoquent la vente prochaine de la marque André.
Cette réunion est programmée depuis décembre, le ministère affirmant suivre le dossier depuis plusieurs mois.
De leur côté, les salariés du groupe d'habillement et de chaussures sont appelés à se rassembler à la mi-journée devant Bercy pour alerter contre les menaces qui pèsent sur l'emploi dans le groupe.
Après l'annonce en septembre dernier de la cession de 97 magasins de La Halle aux chaussures, les syndicats ont exprimé leur inquiétude pour la marque André.
Selon un syndicaliste CFDT d'André, un CCE est prévu vendredi sur "la situation financière de l'entreprise".
En novembre dernier, trois scénarios étaient déjà évoqués pour la marque de chaussures: un dépôt de bilan, une vente, ou la poursuite de l'activité avec 55 magasins en moins.
La direction du groupe n'était pas joignable jeudi dans l'immédiat.
Le PDG d'André, Pascal Poulain, devait rencontrer jeudi le patron du groupe Vivarte, a-t-on ajouté à la CFDT.
Vivarte (17.000 salariés) a déjà lancé l'été dernier la vente des enseignes Kookaï, Chevignon et Pataugas, qui s'ajoute à celle de la Compagnie vosgienne de la chaussure (CVC).
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.