Vos meubles Ikea prennent-ils de la valeur avec le temps ?
Le tarif sur l'étiquette est bas et là se trouve l'origine de leur succès. Et pourtant, ils pourraient bien déceler une valeur marchande insoupçonnée. Les meubles Ikea commencent lentement mais sûrement à se faire une place dans les salles de ventes.
C'est en effet un phénomène étrange que rapporte L'Express: au fur et à mesure que les collections nombreuses des meubles du fabricant suédois prennent de l'âge, certains collectionneurs commencent à leur trouver un intérêt marchand.
Les lignes de meubles fabriquées entre les années 1970 et 1990 commencent à s'échanger pour des prix qui, s'ils n'atteignent pas des sommets, n'ont plus rien à voir avec le prix en magasin initial. Quelques exemples cités par le magazine: le fauteuil en kit "Premiär-69" s'est négocié à 2.100 euros la paire par la maison Lauritz, une salle de ventes réputée. Quant au fauteuil "Amiral", tout en tube et en cuir de couleur caramel, il s'est négocié à 1.600 euros chez Bukowskis. Il s'agit-là des plus belles ventes mais plusieurs modèles de chaises se sont négociées quelques centaines d'euros alors qu'elles n'en coûtaient que quelques dizaines.
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Devez-vous alors garder vos meubles Ikea que vous n'utilisez plus, au lieu de les laisser aux encombrants? Tout dépend. Car le marché de l'art et du meuble répond, pour Ikea comme pour les autres, à l'adage "ce qui est rare est cher".
Autrement dit, pour que votre meuble Ikea puisse à terme avoir de la valeur et être reconnue comme une pièce de "design suédois", mieux vaut que la collection en question n'ait guère eu de succès et ait rapidement été retirée de la vente. Et si vous voulez commencer aujourd'hui une collection, repérez ces meubles dont l'esthétique ou la praticité est si faible qu'ils ne devraient pouvoir durer. Ne vous faites par contre pas trop d'illusions sur la possibilité d'engranger une plus-value avec votre armoire "Billy", un modèle créé en 1978 et dont il se vendrait un exemplaire… toutes les secondes.
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