Brexit : l'impact sur la croissance européenne prévu pour fin 2016

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La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 12 juillet 2016 - 14:19
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Les drapeaux du Royaume-Uni et de l'Union européenne
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©Philippe Huguen/AFP
Le Brexit va se traduire rapidement par une baisse de la croissance dans la zone euro de 0,1 point.
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Trois grands instituts européens de statistiques, dont l'Insee, prévoient bien que le Brexit impactera la croissance dans l'UE. Le funeste rendez-vous est prévu pour la fin d'année.

Le choix du Royaume-Uni de quitter l'Union européenne va commencer à peser sur la croissance économique de la zone euro à la fin de l'année 2016, selon la prévision commune de trois instituts européens publiée mardi.

"Le référendum sur le Brexit entraîne une plus grande incertitude concernant les perspectives de croissance dans la zone euro", préviennent l'Insee (France), l'Ifo (Allemagne) et l'Istat (Italie) dans un communiqué commun.

"Au quatrième trimestre 2016, les effets du Brexit" devraient se faire sentir, "via les échanges commerciaux", expliquent ces instituts.

Dans les chiffres, cela se traduirait par une croissance du Produit intérieur brut (PIB) de la zone euro retombant à 0,3% au quatrième trimestre, après 0,4% anticipé pour le troisième trimestre et 0,3% pour le deuxième. Au total sur l'année, la croissance économique globale des 19 pays ayant adopté la monnaie unique atteindrait 1,6%, très légèrement moins que les 1,7% de 2015.

La suite reste incertaine, car "les effets à moyen terme (du Brexit) restent dépendants des négociations à venir entre le Royaume-Uni et les pays de l’Union européenne", relèvent l'Insee, l'Ifo et l'Istat.

L'incertitude sur ces négociations pourrait provoquer de nouvelles turbulences sur les marchés financiers, pesant alors "sur la confiance et sur l'investissement", poursuivent les instituts. Ils estiment toutefois ces effets "très difficiles à quantifier à ce stade".

Ils se montrent en revanche confiants dans le fait que sur le reste de l'année, la consommation privée restera "le principal moteur" de la croissance, "grâce à la bonne orientation du marché du travail et à la faiblesse de l'inflation", nourrie par un pétrole très bon marché.

C'est déjà la consommation privée qui avait permis à la croissance économique du premier trimestre d'accélérer à 0,6%, avec les croissances les plus soutenues en Espagne (+0,8%), Allemagne (+0,7%) et France (+0,6%).

Après une perte de dynamisme anticipée pour le deuxième trimestre, l'investissement "reprendrait de l'élan à l’horizon de la prévision, soutenu par l'assouplissement des conditions de financement et l'amélioration des perspectives".

En revanche, "le commerce extérieur, soumis aux difficultés des pays émergents, continuerait de peser sur la croissance", comme cela a été le cas les trimestres précédents.

 

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