Démission de Renzi, les ministres des Finances de la zone euro sereins

Auteur(s)
La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 05 décembre 2016 - 13:52
Image
François Hollande, Matteo Renzi et Angela Merkel
Crédits
©John MacDougall / AFP
Matteo Renzi, ici aux côtés de François Hollande et Angela Merkel, a démissionné de la tête du gouvernement italien.
©John MacDougall / AFP
Malgré la démission de Matteo Renzi, chef du gouvernement italien, les marchés européens tiennent le coup et les ministres des Finances de la zone euro ne s'inquiètent pas plus que ça.

Les ministres des Finances de la zone euro ont affiché ce lundi 5 leur sérénité malgré la démission du Premier ministre italien Matteo Renzi, désavoué par un référendum dimanche, l'Allemand Wolfgang Schäuble et le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, soulignant le calme des marchés.

"Il n'y a pas de raison de parler d'une crise de l'euro (...) Les réactions sur les marchés sont calmes (...) Je crois que nous devons prendre cela avec une certaine sérénité", a déclaré M. Schäuble, en arrivant à une réunion des ministres des Finances de la zone euro à Bruxelles.

"Jusqu'ici les marchés ont réagi calmement (...) Cela ne change pas vraiment la situation de l'économie en Italie ou des banques italiennes, les problèmes que nous avons aujourd'hui, sont les problèmes que nous avions hier et il faut y faire face", a dit M. Dijsselbloem qui est aussi ministre néerlandais des Finances.

"L'Italie a besoin urgemment d'un gouvernement capable d'agir, et j'espère qu'il va poursuivre le cours des réformes qu'il a engagées", a martelé M. Schäuble.

"L'Italie est un pays solide dans lequel nous avons confiance", a estimé le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici.

"J'ai confiance en la capacité de la zone euro de résister à toutes sortes de chocs. Je crois que nous avons maintenant un système très solide", a-t-il ajouté.

L'Italie "est un pays solide, un pays ancré dans la construction européenne", a remarqué de son côté le ministre français des Finances, Michel Sapin.

Questionné sur ce que pouvait faire l'Europe pour éviter un risque systémique après le référendum italien, M. Sapin a répondu: "Il n’y a aucun risque systémique particulier. Ca n'est pas une décision prise sur un sujet constitutionnel en Italie qui pourrait en quoi que ce soit créer un risque systémique".

Le ministre espagnol de l'Economie Luis de Guindos a également constaté: "L'impact sur le marché a été très réduit. Je pense que les marchés avaient déjà prévu le résultat probable du référendum".

Le ministre italien des Finances, Pier Carlo Padoan, a annulé quant à lui sa participation à la réunion de Bruxelles.

Les Bourses européennes, en nette hausse, faisaient peu de cas lundi matin de la victoire du non au référendum italien, suivie dans la foulée de l'annonce de la démission du chef du gouvernement Matteo Renzi.

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
ARA
Décès de ARA, Alain Renaudin, dessinateur de France-Soir
Il était avant toute chose notre ami… avant même d’être ce joyeux gribouilleur comme je l’appelais, qui avec ce talent magnifique croquait à la demande l’actualité, ou...
07 novembre 2024 - 22:25
Portraits
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.