Pokémon Go : derrière le succès populaire, le jackpot financier
Le jeu est déjà un buzz planétaire et un succès populaire. C’est surtout en passe de devenir la plus belle réussite économique d’un jeu vidéo sur téléphone mobile. Pokémon Go, sorti il y a tout juste un mois, a déjà engrangé 200 millions de dollars de chiffre d’affaires (soit environ 180 millions d’euros) selon les données du cabinet spécialisé Sensor Tower.
Un véritable tour de force pour une application qui, rappelons-le, est gratuite et peut réellement se jouer sans avoir à acheter les produits payants proposés (des items qui servent à accélerer certaines évolutions que l’on peut avoir, mais plus lentement, en jouant san spayer). Mais la masse de joueurs concernés (la barre des 100 millions de téléchargements a été dépassée) et l’envie dévoluer des joueurs sont suffisantes pour arriver à susciter un tel volume de ventes.
Pokémon Go aurait ainsi, en un mois, généré sept fois plus de revenus que ce qu’avait réalisé en son temps en 2014, sur la même période, le hit Candy Crush, et a largement dépassé Clash Royale, qui, en mars dernier, a accumulé 120 millions de dollars sur ses 30 premiers jours d’exploitation.
A qui profite la manne? En premier lieu évidemment au développeur du jeu, la société Niantic. Mais pas seulement. Google touche également le jackpot, puisque le géant de Mountain View est actionnaire de Niantic, et distribue également le jeu sur sa plateforme Android. Le géant de l'économie numérique touche donc 30% de toutes les transactions passées sur un jeu téléchargé. Idem pour Apple lorsque le jeu est acquis via son Apple Store. Nintendo enfin se contente de quelques miettes qui, sur un tel gâteau, représente un revenu non négligeable. La firme de Kyoto n’est pas partie prenante dans le développement du jeu, mais possède cependant les droits de la franchise Pokémon.
La marge de progression est encore importante: même si les trois marchés de la franchise (les Etats-Unis, le Japon et la France) sont maintenant largement couvert, le jeu vient tout juste de sortir dans une quinzaine de pays d’Asie du Sud-Est et d’Océanie et devrait voire encore son audience augmenter.
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