Nouvelles de Grande Bretagne : Un pays en glissade accélérée !


La Grande Bretagne de Starmer vit une transformation qui l’éloigne chaque jour de son passé de pays exemplaire, libéral et démocratique.
Devenu leader du parti ‘labour’ après un petit complot contre son prédécesseur Corbyn aboutissant à le faire démissionner pour antisémitisme, membre de la Commission Trilatérale créée en 1973 par Rockefeller, Brzezinski et la CIA pour rapprocher les USA, l’Europe et le Japon, le bien peu charismatique Starmer est sur tous les fronts de l’actualité : va-t-en-guerre sur l’Ukraine, ennemi de la liberté d’expression qu’il assimile à une menace de terrorisme, défenseur de l’écologie punitive et d’une forte discrimination par la Justice. Il est d’ailleurs mis en cause au titre de son rôle précédent de procureur général du royaume, pour avoir fermé les yeux sur des vagues de viols de jeunes blanches des milieux populaires.
Discours va-t-en-guerre et dénuement complet de l’armée britannique
Starmer multiplie, sur le modèle de Ben Johnson, les discours belliqueux russophobes et a conclu début 2025 un accord de Défense avec l’Ukraine pour 100 ans, incluant dit-on des clauses secrètes sur les ressources minérales du pays.
Au-delà des discours, la capacité de déployer en Ukraine des forces classiques en sus des conseillers issus des forces spéciales, est particulièrement modeste. Ainsi, l’armée britannique ne dispose que d’une trentaine de chars en état. De même, des hauts gradés ont fait savoir que le pays ne disposait pas d’une défense aérienne fonctionnelle. Il est bien sûr plus facile de survoler Gaza et de contribuer aux raids étatsuniens sur le Yémen que d’affronter la Russie.
La ministre des Finances Reeves annonce en mars que le pays vise à devenir une super puissance industrielle de la défense, et que le budget de la Défense va augmenter de £ 2,2 milliards à court terme et atteindre 2,5% du PIB en 2027 : c’est la moitié de l’objectif fixé par Trump.
Justice : vers une généralisation d’une discrimination positive ?
Le Procureur Général Starmer avait présidé au ‘laisser courre’ accordé de fait aux gangs de jeunes, souvent d’origine étrangère, responsables de multiples viols, notamment de jeunes blanches des villes et quartiers populaires. Ce sont des milliers de victimes à qui aucune justice n’est rendue, en l’absence délibérée de toute poursuite ! Le Parlement a refusé de lancer une enquête nationale.
Plus récemment, début mars dernier, le British Sentencing Council, organisme public autonome en charge de définir des politiques de peines pénales, a publié ses nouvelles directives pour application à compter du 1er avril, établissant un dispositif à deux vitesses : les hommes blancs y seraient redevables de peines de prison plus lourdes et fréquentes que les femmes, les jeunes, les minorités ethniques ou religieuses.
Devant le tollé déclenché, et le refus des fonctionnaires de modifier leur texte, le Parlement a finalement adopté une loi interdisant au Sentencing Council de distinguer certains groupes de personnes dans ses directives. Reste à voir comment cet organisme va appliquer cette loi ad hoc.
Liberté d’expression, nouvel ennemi n°1 de l’État ?
Les délits d’opinion sont devenus une priorité de répression majeure de la police et de la Justice. Pour ce faire, les prisons ont dû libérer des prisonniers de droit commun, tandis que la police et la justice ont libéré un quota de temps important pour ces affaires d’opinion. Cela se fait sur le fondement de textes d’un certain âge, jamais encore actionnés pour cela : le Malicious Communications Act de 1988, bien antérieur au Patriot Act aux USA, et la Section 127 du Communications Act de 2003 (gouvernement Blair). Ce dernier texte, supposé couvrir les « discours de haine », ne vise pas les seuls messages électroniques obscènes, indécents ou menaçants ; il s’étend à l’usage de mots causant de la gêne, du désagrément ou de l’anxiété inutile : un champ quasiment sans limite, et surtout sans critères objectifs.
La police intervient dans le cadre de ses directives internes sur les « non-crime hate incidents » (actes d’hostilité envers une personne, mais non délictuels) : pas besoin de preuve de haine, il suffit d’une perception par la victime, que de plus la police ne doit pas discuter. Ces non-crimes (qui relèveraient en France au plus d’un dépôt de main courante) sont enregistrés à l’initiative du College of Policing, sans base juridique et malgré des décisions de justice, sur l’équivalent du casier judiciaire requis par exemple lors des embauches. À son arrivée au pouvoir, Starmer a demandé d’accélérer dans cette voie. Un projet de loi ‘banter ban’ prévoit qu’un commentaire dans un bar pouvant choquer un serveur justifierait l’expulsion du client, et qu’au bureau entendre une opinion sur laquelle on est en désaccord constituerait un harcèlement.
The Times fait un bilan en avril : plus de 30 arrestations par jour sur les messages électroniques offensant, soit 12 000 l’an. Le 20 avril, dans le Washington Post, le philosophe Andrew Doyle explique : critiquer l’école que fréquentent vos enfants, ou bien prier trop près d’une clinique pratiquant l’avortement, peut déclencher une arrestation musclée et vous mener en prison. Un journaliste peut se faire reprocher un post un an après par la police, sans savoir ce qui a « fâché » et qui se plaint. Le régime en Écosse serait pire que dans le reste du Royaume.
Écologie : le luxe mérite des exceptions, et le gouvernement reconnait son rôle dans les chemtrails
L’interdiction des moteurs thermiques à l’échéance 2030 a été supprimée en 2025 pour les constructeurs de voitures de luxe locaux dont la production est inférieure à 2500 véhicules : il s’agit d’Aston Martin, Bentley, et McLaren. Logique imparable : ces constructeurs ne représentent quasi rien en termes de CO2. C’est la logique qui sous-tend les déplacements en avions privés de la caravane du GIEC pour prêcher l’abstinence aérienne aux populations générales.
Fin avril, le gouvernement a confirmé l’existence des chemtrails et son intérêt pour poursuivre, au titre de la lutte contre le réchauffement, des expérimentations d’épandage dans le ciel britannique de carburant mélangé à des produits chimiques, en lien avec Bill Gates. Aux USA, Bob Kennedy Jr. déclare peu après que les chemtrails existent bien, et qu’il va désigner un collaborateur pour clarifier qui fait quoi et faire cesser ces chemtrails.
Une femme est une femme pour la Supreme Court – une surprise dans le UK d’aujourd’hui ?
La Supreme Court a tranché le 16 avril sur la définition d’une femme dans le cadre des lois sur l’égalité, et décidé à l’unanimité que la définition biologique s’appliquait. Ce au grand dam des ‘transsexuels’. Effet immédiat : pour le football, les femmes issues d’un changement de genre joueront avec les hommes.
Ouragan politique début mai aux élections locales : Reform UK premier parti britannique
Lors des élections locales de début mai, les deux partis traditionnels ont été écrasés par Reform UK, le parti de Farage, l’homme du Brexit : avec 30 % des voix est devenu le 1er parti et a remporté 41 % des 1677 sièges en jeu, contre un quart au total pour les deux partis traditionnels.
Est-ce le début d’un retournement en Grande-Bretagne ?
Documentation
Police make 30 arrests a day for offensive online messages Times avril 2025
Opinion | Britain’s policing of free speech is astonishing - The Washington Post Andrew Doyle 20 avril
Video News: UK Government Confirms Chemtrails: Bill Gates' Climate Plan - Trends Newsline
UK Govt Announces Plans to Geoengineer the Skies - Europe Reloaded
UK local elections delivered record-breaking fragmentation of the vote
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.