Obligation-Liberté-Interdiction : lettre ouverte aux manifestants
TRIBUNE - Pour des raisons qui ne sont pas encore très claires, certains gouvernements dans le monde (surtout dans les pays occidentaux) ont décidé de rendre obligatoires pour certaines professions et contraintes pour le reste de la population, des injections du gène de la protéine la plus toxique du virus Sars-CoV-2.
On peut s'interroger à l'infini sur les motivations de ce comportement autoritaire localisé, mais s'il y a bien une certitude que nous pouvons avoir, c'est que ces motivations ne sont en aucun cas sanitaires, pour les raisons déjà mille fois exposées, résumées ici en deux parties :
1 ) L'infection à Sars-CoV-2 :
1.1 - Chez les humains, elle est asymptomatique ou bénigne dans 90 % des cas et touche surtout les personnes les plus fragiles (très âgées, malades, carencées, immunodéprimées), qui doivent évidemment en être protégées autant que possible (comme des autres infections virales hivernales).
1.2 - Lorsqu'elle est symptomatique, elle se traite facilement et sans séquelle quand on s'y prend le plus tôt possible, avec une surveillance (oxygénation, inflammation, coagulation) et un traitement (antiviral, anti-inflammatoire, anti-coagulant) adaptés à chaque cas.
1.3 - Comme pour le paludisme ou l'onchocercose, elle peut même se prévenir par une chimioprophylaxie anodine, mensuelle (par exemple du 1er octobre au 1er avril) chez les personnes fragiles (résidents d'EHPAD) ou particulièrement exposées (personnel soignant).
1.4 - Dans toute la population, une hygiène de vie saine et une correction des carences alimentaires (notamment en zinc et vitamine D) contribuent à renforcer les défenses naturelles contre toutes les infections virales saisonnières. De même que le lavage des mains limite les transmissions digestives, les inhalations de vapeur d'eau (avec des huiles essentielles indiquées) contribuent à assainir les voies aériennes.
1.5 - Une immunité collective naturelle, même imparfaite et non définitive, se constitue lorsque le Sars-CoV-2 circule dans la population jeune en bonne santé et ne peut que freiner des diffusions ultérieures (immunité croisée).
1.6 - Au niveau individuel, cette immunité naturelle poly-épitopique est plus solide que celle obtenue par la rencontre avec une seule protéine virale.
1.7 - L'évolution d'un tel virus (qui mute et se recombine beaucoup) se fait naturellement vers une plus grande transmissibilité et une moindre pathogénicité, ces deux caractéristiques lui conférant un avantage compétitif sur les autres variants.
1.8 - Les idées "d'éradication" du virus, d'immunité collective à 100 % ou de réduction à "zéro" du nombre de morts (par ou avec ce virus) font partie du fantasme adolescent de toute puissance et de la quête transhumaniste d'éternité. Mais à ce jour, les limaces ne sont pas éradiquées et les humains sont toujours mortels.
2) Les injections du gène de la protéine la plus toxique du Sars-CoV-2 (protéine de pointe ou Spike) :
2.1 - Malgré ce qu'affirme la propagande covidiste, ces injections ne sont pas des "vaccins", car même si elles induisent une réaction immunitaire (voir plus loin), il est clair qu'elles préviennent peu les infections ultérieures (ce qui reste la définition d'un "vaccin").
2.2 - Les résultats présentés par les fabricants provenaient d'essais comparatifs inachevés (qui doivent se terminer fin 2022-début 2023) et ne présentaient que la réduction du risque relatif (qualifiée "d'efficacité"), initialement estimée aux environs de 95 % puis progressivement ramenée à 74 % puis 66 % puis 42 %. Dans la vie réelle, les flambées épidémiques qui ont suivi les campagnes massives d'injections laissent présager que ce pourcentage observé baissera encore.
2.3 - Dans le même temps, la réduction du risque absolu d'être infecté (on ne parle même pas ici de maladie) n'a jamais été qu'autour de 1 % et pour la même raison, devrait elle aussi baisser.
2.4 - Avant même d'obtenir ces résultats, il était prévisible que cibler une seule protéine (plutôt qu'un virus entier inactivé, comme dans les vrais vaccins traditionnels) était le plus mauvais choix pour obtenir une immunisation efficace. Et que de plus, le faire en période épidémique (en hiver), c'est-à-dire en pleine réplication virale active, était le meilleur moyen de sélectionner des variants échappant à l'immunité en cours d'élaboration.
2.5 - L'échec contre les variants ultérieurs (notamment ceux sélectionnés par ces injections en phase de réplication active) était donc programmé et ne sera en rien modifié par des injections supplémentaires de la même chose (le même antigène). En revanche, avec la complicité des politiciens et de la bureaucratie sanitaire, cet échec "vaccinal" est d'ores et déjà un formidable succès commercial.
2.6 - Pas davantage que le risque d'infection ultérieure, ces injections ne réduisent le portage viral et sa transmission à autrui. Il a même été montré que des personnes injectées puis infectées par un variant plus récent avaient une charge virale au moins égale à celle des personnes non injectées, voire démultipliée (jusqu'à 250 fois). Les injectés sont donc potentiellement des super-disséminateurs, ce qui justifie qu'ils ne soient pas exonérés des mesures "barrières", mais transforme le "passe sanitaire" pour accéder à des lieux clos très peuplés en illusion de sécurité.
2.7 - La pharmacovigilance (passive, c'est-à-dire laissée au bon vouloir de chacun) a toujours minimisé les effets indésirables des médicaments (on estime traditionnellement qu'entre 1 % et 10 % des effets réels sont enregistrés comme tels). Dans le cas des injections du gène de la protéine la plus toxique du Sars-CoV-2, outre cette sous-déclaration habituelle, il est clair qu'aussi bien les médecins injecteurs (qui ont peut-être mauvaise conscience après coup) que les fonctionnaires enregistreurs (aux ordres de leur hiérarchie) sont réticents à déclarer les effets indésirables à court terme.
2.8 - Pourtant, il leur est difficile de cacher totalement les chocs anaphylactiques immédiats, puis les thromboses et hémorragies brutales, les atteintes neurologiques spectaculaires, les atteintes cardiaques rares (myocardite, péricardite) et les décès, qui atteignent maintenant plusieurs dizaines de milliers (enregistrés) dans le monde. Mais alors que 30 morts auraient suffi à arrêter n'importe quel autre vaccin ou médicament, cette fois-ci, on continue imperturbablement.
2.9 - À moyen et long terme, d'autres effets indésirables sont à craindre :
- la persistance (et le renouvellement après chaque injection de "rappel") des thromboses disséminées, dans divers organes (donc provoquant diverses pathologies), non seulement aigües mais aussi chroniques, non seulement massives mais surtout minimes et cumulatives (d'où par exemple le risque d'hypertension artérielle pulmonaire suivie d'une insuffisance cardiaque droite) ;
- une auto-immunité s'attaquant aux cellules (par exemple endothéliales) produisant Spike et la présentant à leur surface ;
- des fausses-couches (déjà largement observées au premier trimestre de la grossesse), une stérilité définitive par auto-immunité anti-hormonale, des conséquences inconnues de la
concentration de Spike dans les ovaires ;
- des maladies neuro-dégénératives (de type Parkinson, Alzheimer, vache folle) par action "prion" de Spike (qui traverse la barrière hémato-encéphalique) ;
- plus tard encore, une potentielle intégration génomique du gène de Spike (démontrée in vitro), aux conséquences in vivo inconnues ;
- enfin, les effets inconnus de l'oxyde de graphène co-injecté, en particulier sous l'influence des ondes de la "5G".
2.10 - Si les injections du gène de la protéine la plus toxique du Sars-CoV-2 n'empêchent ni les infections ultérieures, ni les transmissions à l'entourage, le récit covidiste officiel continue d'affirmer qu'elles protègent au moins des formes graves. Ce n'est pas tout à fait ce qui s'observe aujourd'hui dans les réanimations en Israël et en Grande Bretagne, mais surtout, cette affirmation ne tient pas compte de la potentielle synthèse d'anticorps "facilitants", qui ne modèrent pas mais au contraire aggravent une nouvelle infection.
2.11 - Ce phénomène (Antibody Dependant Enhancement) est archiconnu depuis des décennies (on cite toujours le cas de la dengue et du fiasco criminel - car anticipable et anticipé, du vaccin Sanofi-Pasteur) et a été observé dans les modèles animaux avec d'autres coronavirus (tous les animaux sont morts). Mais fort opportunément, les produits actuels vendus comme "vaccins" anti-covid ont été dispensés d'essais préalables chez l'animal. Après les scandales du Mediator, du Vioxx et bien d'autres, on pourrait savoir l'hiver prochain si nous sommes en train de vivre un "remake" du Dengvaxia.
3) Du rapport "bénéfices sur risques" aux revendications rationnelles :
Concernant les injections du gène de la protéine Spike, le récit covidiste officiel continue d'affirmer que le rapport "bénéfices sur risques" est positif. Au vu des 19 points
cités plus haut, il est permis d'en douter et de lancer l'alerte, même si les conséquences redoutées, qui se manifestent déjà en partie (effets indésirables à court terme) ne sont susceptibles d'éclater que plus tard (effets indésirables à long terme), en particulier lors de la prochaine épidémie hivernale (transmission massive, infections et réinfections, formes aggravées par les anticorps facilitants).
Le professeur Raoult a certes raison de répondre aux journalistes qui lui demandent, qu'on ne peut pas faire de prédictions sur ce qu'on ne connaît pas encore. Mais le rôle des lanceurs d'alerte est simplement de mettre en garde contre des dangers potentiels, en raison de ce qu'on connaît déjà. Et compte-tenu de ce qu'on sait déjà, les revendications brandies chaque samedi depuis juillet 2021 paraissent bien timorées.
En effet, face à l'obligation de ces injections pour certaines professions ou catégories de personnes (notamment les enfants, ni malades ni transmetteurs) et à la contrainte par chantage pour les autres, les contestataires brandissent le droit à la liberté de choix (de se faire piquer ou non). Or, cette revendication est doublement problématique.
3.1 - La liberté de choix ne peut s'obtenir sans contre-parties
Même si la réalité montre parfaitement le contraire, les militants covidistes forcenés invités en permanence sur les plateaux de télévision continuent de répéter indéfiniment que les injections du gène de la protéine la plus toxique du Sars-CoV-2 n'ont que des effets indésirables bénins et rares, et qu'elles protègent des infections ultérieures, de la transmission à l'entourage et des formes graves.
Sur ces prémisses (fausses), ils bâtissent donc tout naturellement un discours culpabilisateur envers les personnes qui ne veulent pas subir ces injections, au motif qu'elles coûteront cher lorsqu'elles seront malades (puisque non protégées) et seront criminelles lorsqu'elles transmettront le virus à des personnes fragiles.
On a beau savoir que ce discours est mensonger, il faut reconnaître qu'il est cohérent. Et surtout, qu'il est le seul déversé sur la population qui ne s'informe qu'auprès des médias mainstream (c'est-à-dire d'État ou appartenant à des milliardaires), puisque contrairement aux États-Unis par exemple, s'il y a bien une chose qui a été éradiquée en France (pour le plus grand plaisir des philosophes "libertaires" à la une des magazines de milliardaires), c'est le pluralisme d'opinions.
Nous pensons donc que dans ce cadre, il faut proposer des contre-parties. Par exemple, dans un contrat avec l'Assurance-Maladie, les contractants s'engageraient à prendre entièrement à leur charge tous les frais d'une hospitalisation pour covid, aux conditions suivantes :
- ne pas se faire injecter le gène de la protéine la plus toxique du virus Sars-CoV-2 (en cas d'injection ultérieure, le contrat sera automatiquement annulé puisque les risques d'hospitalisation seront alors majorés) ;
- bénéficier d'une prophylaxie gratuite du 1er septembre au 1er mai à base de vitamine D3 (2000 UI/jour) + vitamine C (1 g/jour) + zinc (20 mg/jour) ;
- retirer gratuitement en pharmacie un kit d'urgence dit "Ziverdo", contenant 50 mg de zinc élémentaire + 12 mg d'ivermectine + 100 mg de doxycycline, à conserver à domicile et à prendre dès les premiers signes d'infection virale ;
- l'accès à un médecin de proximité "agréé covid", c'est-à-dire formé à la prise en charge ambulatoire précoce de cette infection, qui comporte une surveillance spécifique (oxygénation, inflammation, coagulation) et un traitement spécifique (antiviral, anti-inflammatoire, anti-coagulant) ;
- par conséquent, le droit de se faire prescrire puis délivrer l'un des traitements anti-covid possibles (d'une part hydroxychloroquine ou ivermectine, d'autre part azithromycine ou doxycycline) après discussion avec son médecin ;
- le contractant s'engage par ailleurs à s'isoler à domicile pendant la semaine que durera ce traitement précoce, durée démontrée comme suffisante pour réduire la charge virale à zéro (donc la contagiosité).
Il y a évidemment tout lieu de penser qu'un tel contrat sera refusé par la bureaucratie sanitaire, qui loin de son précurseur Pierre Laroque, s'est depuis déjà longtemps mise au service des intérêts de l'industrie pharmaceutique. Mais en faire la proposition serait le signe que nous prenons au sérieux les véritables données, sur l'infection elle-même et sur les bonnes pratiques de prise en charge.
3.2 - La liberté de choix n'est pas le seul contraire de l'obligation
Prenons la question dans l'autre sens : quel est le contraire de la liberté de se faire injecter ou non un produit potentiellement très toxique ? Il y en a évidemment deux : l'obligation de le faire et l'interdiction de le faire.
Or, compte-tenu de ce qui a été dit plus haut, il est clair que si je me soucie avant tout de ma santé, je demanderais avant tout la liberté.
Mais si je me soucie aussi de celle des autres, notamment des pauvres gens qui n'ont ni accès à d'autres sources d'information que les medias mainstream (d'État ou de milliardaires) ni le capital culturel pour les analyser, alors je ne peux que demander l'interdiction de ces injections.
C'est-à-dire au moins un moratoire (interdiction provisoire, jusqu'à la fin des essais de phase III et l'analyse des résultats grandeur nature dans les pays forcenés) mais idéalement une interdiction totale et définitive.
En attendant l'arrivée de vrais vaccins, c'est-à-dire faits de virus entier inactivé, qui présente au système immunitaire plusieurs épitopes antigéniques et ne comporte pas le risque de la réplication incontrôlée d'une protéine hautement toxique. Pour cette infection, un tel vaccin ne serait sans doute d'aucune utilité dans la population générale mais pourrait trouver des indications particulières, à étudier et démontrer honnêtement.
Voilà pourquoi, mes très estimables collègues contestataires, je pense que votre revendication de la "liberté vaccinale" est à la fois trop timorée et vouée à l'échec. Mais apparemment, les temps ne sont pas encore mûrs pour un mouvement "Interdire le poison !".
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